17 novembre 2007
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Mon cher Victor,
Ce matin, alors que je mourais de froid en surveillant la récréation ("Maaaaîtresse, Jordâân iiiii m'a tapéééé !!"), une gamine est venue illuminer ma journée. Encore des compliments de tes élèves ? Même pas. La gosse n'est pas dans ma classe. D'un air mi-timide mi-admiratif, elle se plante sous mon nez :
"T'es belle !".
Contrairement à mes élèves, que je soupçonne parfois d'utiliser le stratagème du cirage de pompes de maîtresse pour se faire pardonner leur comportement bavard (et pour lever la menace qui plane au-dessus de leur tête : "Donne moi ton cahier de liaison que je me mette un mot à Papa et Maman !"), avec cette enfant, c'est gratuit. Sans calcul, ni arrière pensée. Et c'est encore mieux.
Ce matin, alors que je mourais de froid en surveillant la récréation ("Maaaaîtresse, Jordâân iiiii m'a tapéééé !!"), une gamine est venue illuminer ma journée. Encore des compliments de tes élèves ? Même pas. La gosse n'est pas dans ma classe. D'un air mi-timide mi-admiratif, elle se plante sous mon nez :
"T'es belle !".
Contrairement à mes élèves, que je soupçonne parfois d'utiliser le stratagème du cirage de pompes de maîtresse pour se faire pardonner leur comportement bavard (et pour lever la menace qui plane au-dessus de leur tête : "Donne moi ton cahier de liaison que je me mette un mot à Papa et Maman !"), avec cette enfant, c'est gratuit. Sans calcul, ni arrière pensée. Et c'est encore mieux.