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Cher lecteur,

Exceptionnellement, nous nous adresserons à toi directement : ce site n'est en aucun cas une biographie de Victor Hugo. Alors si tu pensais trouver ici la vie de notre Totor national en long, en large, et en travers, passe ton chemin !

 

Pour bien comprendre les propos de nos deux protagonistes :

1° Des caractères gras de couleur bleue quand Victor s'adresse à Mirabelle

2° Une police des plus classiques quand Mirabelle s'adresse à Victor

 

Sur ce, bonne lecture !

 

Un Mot Au Vol ?

Papotage ArchivÉ

Opinion


Et si vous nous faisiez part de votre opinion ?

Victor mène l'enquête.

Parce que Mirabelle se le demande !




personnes ont écouté la conversation entre Mirabelle et Victor depuis leur rencontre.


Aujourd'hui, à :

il y a personne(s) qui papote(nt) avec Mirabelle et Victor.


La requête de Victor :

  • Parce que Mirabelle et moi-même aimons beaucoup de gens... Allez donc jeter un coup d'oeil à notre tour de tables !
 

Nos recommandations :

  • Un clic et vous y êtes... Si vous souhaitez quelques conseils pour guider votre lecture, bien entendu !



Lexique IUFMesque à l'usage des non-initiés :

  • Mirabelle, dans son infinie bonté, a daigné me proposer (ainsi qu'à toi, ô lecteur non affilié à l'Education Nationale !) un lexique de rattrapage, sensé me donner les repères indispensables à la compréhension de deux rubriques.


28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 00:00
Mon cher Victor,

Pour renforcer la connotation culturelle de ce blog... Comme tu es pompeuse, Mirabelle ! Oh, eh, ça va, hein, tu es juste jaloux parce que j'ai passé une journée très enrichissante dans la capitale ! Que vas-tu chercher là ?! Peu importe... Nous discuterons aujourd'hui du troisième volet de cette éblouissante saga intitulée "Une journée particulière", entamée ici et poursuivie .

Après un petit repas bien mérité dans un restaurant "italien" (restaurant qui, entre parenthèses, me donne envie d'écrire un article, tellement il y a de choses à dire !), nous repartons, repus (et désireux d'une petite sieste, mais pas de temps à perdre, nous avons tant de choses à visiter !), direction les Pyramides du Louvre. Ca devait être sympathique de marcher le ventre plein ! Nous n'avons effectué qu'une petite centaine de mètres : grâce à notre ingéniosité sans égal, nous avions restreint notre champ d'investigation selon un critère bien précis : un restaurant à proximité du musée, de manière à gagner le maximum de temps. Bien vu, en effet ! Je ne te le fais pas dire ! Pas d'autosatisfaction, s'il te plaît, Mirabelle...

Contraste saisissant entre le majestueux classicisme des bâtiments Richelieu et la modernité de verre des pyramides. Mon mystérieux inconnu choisit de s'allonger sur le rebord d'une fontaine, malgré les touristes, malgré les pigeons, et de mettre sa tête sur mes genoux (bien évidemment !), ce qui me condamne à céder à la flemmardise qui menaçait déjà mon esprit défaillant. Ah ! Les genoux d'une femme : il n'existe rien au monde de plus confortable ! Je suis bien ici, il faut l'avouer. Si bien qu'au bout d'une quinzaine de minutes à éclater de rire de la façon la plus puérile qui soit (mon mystérieux inconnu et moi n'avons rien trouvé de plus amusant que d'essayer de nous faire tomber mutuellement, jusqu'à l'assaut final, où j'ai protesté lourdement, à deux doigts de terminer les quatre fers en l'air dans la fontaine !) c'est à mon mystérieux inconnu de me tirer de ma torpeur, à grands renforts d'encouragements et de "Mirabêêêlle, on a plein de galeries à visiter !". Je finis par le suivre, les jambes lourdes (on aura beau dire, mais une matinée entière dans une exposition, ça vous casse en deux !) mais plus que jamais motivée à l'idée de revoir la Joconde, cette Joconde que j'appelais à moi il y a quelques semaines de cela...

Le hall du musée est impressionnant, Victor. Plusieurs entrées menant aux différentes galeries. Des touristes à t'en donner le vertige. Des caisses dans tous les coins. Des cafés. Des points information. Des boutiques. Un véritable microcosme ! L'Art est un microcosme, Mirabelle, ne l'oublie pas ! Nous nous engageons, mon mystérieux inconnu et moi-même, dans la galerie comprenant peintures italiennes et peintures du XIXème siècle, entre autres. Devant nous, un grand escalier. Et très clairement indiqués, les itinéraires menant à la Joconde ou à la Vénus de Milo. Nous choisissons la Joconde, tandis que mon mystérieux inconnu m'explique que la Joconde a la réputation de nous "suivre des yeux", détail que je n'avais pas remarqué lors de ma précédente visite. Et tu avais quel âge, lors de cette précédente visite ? Huit ou neuf ans, peut être... Dans ce cas, cela ne m'étonne pas que cela t'ait échappé !

J'ai donc revu la Monna Lisa. Et contre toute attente, il n'y a pas eu de déclic. Ce portrait ne m'émeut pas. J'en reconnais la grande réussite technique mais... Tu y connais quelque chose, en peinture ? Non. Strictement rien. Alors comment peux-tu reconnaître cette "grande réussite technique" si tu n'y connais rien ? Tu coupes les cheveux en quatre, Victor ! J'en conviens. Ce tableau est beau, c'est certain. Mais je n'ai rien ressenti en le regardant. Même le légendaire sourire n'a pas suscité mon admiration ! Même phénomène pour la Vénus de Milo : un attroupement de touristes spectaculaire, des flashes à n'en plus finir mais rien. Cette Vénus est bien faite. Mais rien. Pas de déclic. En revanche... En revanche ? J'ai regardé en haut ! En haut ?! J'ai regardé les plafonds, sur les conseils de mon mystérieux inconnu ! Et là, j'ai été fascinée ! Que les plafonds sont beaux, Victor ! Certains représentent les rois de France, François Ier y côtoie Napoléon et... Napoléon n'était pas roi, Mirabelle ! Rooo ! Quand je parle des "rois de France", c'est un terme générique, Victor, et tu le sais ! Hihi... Je te taquine !

Toujours est-il qu'en un après-midi, nous avons visité un tiers du musée.
Une bagatelle ! Effectivement ! Cela me rappelle, d'ailleurs, cet article de Matthieu, qui en était arrivé à la même conclusion ! Même en mobilisant toute notre bonne volonté, nous n'aurions pu parcourir les deux tiers restants : mes jambes, tout comme celles de mon mystérieux inconnu, étaient douloureuses à un point que tu n'imagines pas, et cette fatigue nous empêchait d'apprécier les oeuvres. C'est bien légitime... Permets-moi de te dire, Mirabelle, que le but d'un musée n'est point d'ingurgiter de la culture en un temps record mais de découvrir et d'apprécier, à son rythme, des oeuvres magnifiques ! C'est pourquoi nous n'avons pas insisté : nous avons préféré quitter le musée et aller flâner sur les Quais François Mitterand. Vous avez bien fait, ma foi !

Et voilà pour la trilogie "Une journée particulière" ! J'ai passé une journée très agréable (que j'ai souhaité partager avec toi ainsi qu'avec nos lecteurs) en compagnie de mon mystérieux inconnu, dont la persévérance et la détermination m'ont étonnée ! Tu sais ce qui m'étonne, moi, Mirabelle ? Non ? C'est que tu en dis de plus en plus sur ce mystérieux inconnu ! Fais attention : bientôt, son prénom t'échappera dans la conversation ! Hin hin... C'est très drôle, ça, Victor !


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commentaires

C
Pardon Mirabelle si je commente tardivement, je ne viens pas souvent ici, pas assez sans doute.En une quinzaine  de visites au Louvre (j'habite à Paris), je n'ai pas tout vu alors toi en si peu de temps... Mais c'est vrai qu'il y a des choses que je suis allé voir, revoir, rerevoir... les antiquités étrusques et les quatre saisons d'Arcimboldo par exemple.Quant à la Joc' (je l'appelle comme ça pour faire jeune), je ne comprends pas ce qu'on lui trouve. Peut-être faut-il pluss fouiller le paysage en fond de toile ?Si tu tombes sur le livre "Joconde jusqu'à 100" de Hervé Le Tellier paru il y a peu, jette-zy un oeil !
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M
C'est drôle, Cristophe, que tu me parles des quatre saisons d'Arcimboldo, car c'est une des oeuvres que j'ai préférée au Louvre ! :D"Quant à la Joc' (je l'appelle comme ça pour faire jeune), je ne comprends pas ce qu'on lui trouve. Peut-être faut-il pluss fouiller le paysage en fond de toile ?" : je vois que nous sommes quelques uns à la trouver un peu terne...
O
Quand je lis ces derniers articles, la seule chose que je retiens c'est que notre Mirabelle est heureuse ! Et c'est bon de lire le bonheur.<br /> Profites de cette complicité avec ton "bel inconnu" (pfiuu si inconnu que çà ? lol)  c'est tellement important.<br /> Mille pensées pour vous.
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M
Merci pour ta gentillesse, Océane, tu es un ange ! C'est vrai que j'ai passé une journée magnifique à Paris, et ça s'est lu entre les lignes ! :D<br /> "Profites de cette complicité avec ton "bel inconnu" (pfiuu si inconnu que çà ? lol)  c'est tellement important." : Océane ! Océane ! Tu le connais, dis, tu le connais ? Mais non, elle ne le connaît pas ! Si j'ai choisi l'expression "mystérieux inconnu", ce n'est pas pour rien, Victor ! Cependant, ton air de détective des coeurs me fait sourire, Océane... Merci pour cette taquinerie !
J
Bonjour.<br /> Ah! côtoyer l'Olympe , quelle douce illusion. ;)))<br /> Alors JTV par respect pour l'auteur ne commentera pas la dernière note. Non juste de souligner qu'un jour il semble que JTV a fait une note sur la nature des liens qui nous unissent. Et justement d'avoir hésité sur le lien amical ...Parce quelque part quand il se rompt , c'est sans doute  l'un de ceux qui fait le plus mal...<br /> De vous souhaiter a tous les deux une bonne journée malgré tout.
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M
"Parce quelque part quand il se rompt , c'est sans doute  l'un de ceux qui fait le plus mal..." : oh que oui...
B
Est-ce l'inconnu de 19h45 ou l'inconnu de l'Orient Express ?
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M
Euh... Ni l'un ni l'autre en fait ! Mirabelle, n'oublie pas de souhaiter la bienvenue à ce visiteur ! Ah oui : un grand bienvenue à toi, Bob !
J
Non JTV ne commentera pas la visite du Musée.<br /> Simplement de constater que Victor parait particulièrment incisif en ce moment... La forme olympique. :))))
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V
Toujours, mon cher Monsieur ! L'Olympe, ça me connaît !:D