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Cher lecteur,

Exceptionnellement, nous nous adresserons à toi directement : ce site n'est en aucun cas une biographie de Victor Hugo. Alors si tu pensais trouver ici la vie de notre Totor national en long, en large, et en travers, passe ton chemin !

 

Pour bien comprendre les propos de nos deux protagonistes :

1° Des caractères gras de couleur bleue quand Victor s'adresse à Mirabelle

2° Une police des plus classiques quand Mirabelle s'adresse à Victor

 

Sur ce, bonne lecture !

 

Un Mot Au Vol ?

Papotage ArchivÉ

Opinion


Et si vous nous faisiez part de votre opinion ?

Victor mène l'enquête.

Parce que Mirabelle se le demande !




personnes ont écouté la conversation entre Mirabelle et Victor depuis leur rencontre.


Aujourd'hui, à :

il y a personne(s) qui papote(nt) avec Mirabelle et Victor.


La requête de Victor :

  • Parce que Mirabelle et moi-même aimons beaucoup de gens... Allez donc jeter un coup d'oeil à notre tour de tables !
 

Nos recommandations :

  • Un clic et vous y êtes... Si vous souhaitez quelques conseils pour guider votre lecture, bien entendu !



Lexique IUFMesque à l'usage des non-initiés :

  • Mirabelle, dans son infinie bonté, a daigné me proposer (ainsi qu'à toi, ô lecteur non affilié à l'Education Nationale !) un lexique de rattrapage, sensé me donner les repères indispensables à la compréhension de deux rubriques.


28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 00:00
Mon cher Victor,

Ce matin, je reprends la conduite. Ah. C'est pour ça que tu ronges tes ongles ? Sans doute. Je ne peux pas m'en empêcher. Premier échec. Deuxième échec. Troisième échec ? Evidemment, si tu pars comme ça, tu ne risques pas d'y arriver !

Je me suis souvenue de quelque chose. Qui pourrait, éventuellement, expliquer mes difficultés à obtenir ce fichu permis de conduire. Allons bon ! Je crains le pire ! Il m'est arrivé quelque chose quand j'étais petite. Tu as eu un accident ? J'ai failli. Eh bien alors ! Ce n'est rien du tout ! N'en rajoute pas, Mirabelle ! Tu veux quand même savoir ? Oui. De toute façon, je n'ai rien d'autre à faire.

Je devais avoir sept ou huit ans. J'avais accompagné mon père faire les courses. Il était à la boucherie et j'étais restée dans la voiture. Le temps me paraissait long et j'avais besoin de me distraire. Depuis l'achat de notre véhicule (d'occasion), une Peugeot 309 (spéciale dédicace au Farfadet), une manette entre les deux sièges avant m'intriguait. Mon père tirait dessus pour stopper la voiture et appuyait sur un bouton, situé au bout du manche, pour la démarrer. Ou du moins c'est ce qui me semblait. Le bouton me fascinait. Vraiment. Ouh la la, ne dis rien, je crois que je commence à comprendre...

Nous étions garés en descente. J'ai appuyé sur le bouton et donc... Desserré le frein à main ! J'ai mis quelques secondes avant de réaliser que la voiture roulait. Pas de voiture garée devant la nôtre. Elle prenait de la vitesse. J'ai eu très peur. Alors j'ai fait comme dans les films. J'ai ouvert la portière et sauté de la voiture en marche. Juste à ce moment, le feu tricolore, dans la rue perpendiculaire, est passé au vert. Et mon père, en face, est sorti de la boucherie...

- Oh, putain, Mirabelle !


Il a bien évidemment lâché tous ses achats. Je l'ai vu galoper comme un lapin et s'introduire, tant bien que mal, dans la voiture pour remettre le frein à main. Et alors ? Et alors ? Est-ce qu'il l'a stoppée à temps ? Il n'y a pas eu de choc avec les voitures de la rue perpendiculaire ? Il s'en est fallu de peu, je dois l'avouer. Mon père m'a passé un sacré savon et a spécifié que désormais, il ne me laisserait plus seule dans une voiture, avec interdiction, bien sûr, de toucher un seul mot de cet incident à ma mère. Je m'en suis sortie avec une peur bleue et une culpabilité sans borne. Une culpabilité qui ne me lâche pas.

Lors de mes premières heures de conduite, j'avais une peur panique du frein à main. Et la sensation que j'étais complètement nulle. Que je n'y arriverais jamais. Depuis, j'ai régulièrement pensé à cet incident. Et ta peur du frein à main ? Elle s'estompe peu à peu. C'est peut être pour ça que tu manques encore de confiance en toi sur la route... Peut être... Je me demande souvent comment je conduirais aujourd'hui si je n'avais pas commis cette bêtise dans mon enfance. Qui sait... Tu aurais peut être déjà le permis !
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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 00:00
Mon cher Victor,

En plus de mon cartable de maîtresse, j'ai eu un bien joli cadeau pour Noël de la part d'Over-blog ! Tiens, tiens, tiens... Et qu'est-ce donc ? Je suis passée en niveau Privilège !! Je ne te cache pas ton étonnement... Eh bien, c'est bien, Mirabelle, c'est bien. Ca ne te fait ni chaud ni froid on dirait ! La nouvelle n'est pas si fracassante. Ce n'est pas comme si tu avais été dans le classement "Top blog rank" ! Grrr... Tu n'es jamais content, Victor ! Mais si, mais si...

En attendant, je suis ravie ! Car d'après le descriptif du niveau Privilège : "Pour les blogs qui ont déjà fait leurs preuves par leur qualité, leur régularité, et qui sont appréciés des internautes. Nous offrons une totale liberté de gestion, ainsi que des fonctions avancées de configuration.". Il semblerait donc que tu entres dans cette catégorie, bien que tu postes moins régulièrement qu'auparavant ! D'où ma surprise ! D'autant plus que mon blog rank n'est pas si impressionnant ! Tss tss tss... Quel besoin as-tu de dire ça, Mirabelle ? Tu veux qu'on te le retire, ton niveau Privilège ? Ben non... Eh bien alors ?! On dirait que tu fais tout pour démontrer que tu ne le mérites pas ! Il me semble effectivement que je ne remplis pas tous les critères pour l'obtenir mais enfin, loin de moi l'envie qu'on me le supprime ! Bon eh bien, contente-toi d'apprécier ce privilège et puis voilà ! Ahahah... Qu'est-ce que tu es drôle, Victor ! Hein ? De quoi ? J'ai bien vu le petit jeu de mot sur "privilège" ! Ce n'était même pas fait exprès ! Mon oeil...

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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 00:00
Mon cher Victor,

Ce matin, le petit Papa Noël a été très généreux avec moi. Il t'a apporté des jouets ? Non ! Il m'a offert un vrai cartable de maîtresse ! Et un cartable de maîtresse ce n'est pas rien ! Ah... C'est celui qui est en photo ? Ouiii ! Tu le trouves comment ? Très sérieux. Je serais curieux de te voir te baladant avec ça ! Et moi j'ai hâte de l'arborer à l'IUFM ! Tu vas faire ta fière ! Oh, tu sais, je n'aurai rien d'original... Tous les PE2 sont munis d'un cartable de maîtresse et pour la plupart, ce sont leurs parents qui leur ont offert. Je croyais que c'était le Papa Noël qui te l'avait apporté ? Oh, allez, Victor, tu sais bien que je n'y crois plus, au vieux monsieur à la barbe blanche et soyeuse, c'était une boutade ! Bref. Maintenant, je peux vraiment me sentir maîtresse. Hummm...Tu ne te serais pas sentie enseignante sans ce cartable ? C'est un peu plus compliqué que ça.

Ce cartable m'aide à réaliser. A réaliser que ça y est, je l'ai fait. A réaliser que ça ne rigole plus. Parce que l'année prochaine, moi, j'ai ma classe ! Et ce cartable m'aide également à affirmer mon identité de PE2. Qu'est ce que c'est que ce discours ?! Viens te promener dans les couloirs de l'IUFM, mon Victor. Tu verras qu'on distingue très vite les PE1 des PE2. Et comment cela ? L'année dernière, quand je préparais le concours, j'idolâtrais les PE2, tu le sais. Et je savais parfaitement qui était en PE2 et qui ne l'était pas. A cause du CARTABLE. Ah ? Tous les PE2 ont un cartable de maîtresse et tous les PE1 (ou presque) gardent leurs besaces ou sacs à dos d'étudiants. Avec ce cartable, je m'affirme socialement. Je suis une PE2 moi aussi. Je prends ma place.

Humm... Tu ne m'as pas convaincue. Enfin, il me faut admettre qu'il est bien joli ton cartable ! Combien a-t-il de soufflets ? Je vois que tu maîtrises le vocabulaire, Victor ! Il en a trois ! Fichtre ! Tu as bien de la place donc ? Oui. De quoi le chérir ma carrière entière. Il est beau mon cartable, hein, Victor ? Oui, il est beau. Mais je te l'ai déja dit, Mirabelle...
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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 00:00
Mon cher Victor,

Cela n'a rien d'original de dire cela mais... J'adore Noël ! Nous sommes le 24 Décembre donc, effectivement, cela n'a rien d'original. Joyeux Noël tout de même, Mirabelle... Joyeux Noël à toi aussi, mon Victor, ainsi qu'à tous nos lecteurs ! Noël, c'est magique. J'ai beau être presque maîtresse, donc presque adulte, j'entretiens une affection sans borne pour cette fête ! Quelques souvenirs à ce propos ? Tout un tas, tu t'en doutes bien ! Veux-tu nous les faire partager ? Avec plaisir !

Quand j'étais petite, je prenais mon magnétophone Fisherprice et je dansais autour du sapin, au rythme doucereux de chansons de Noël traditionnelles telles que "Douce Nuit" ou "Mon beau sapin". Je dansais seule et c'était merveilleux. Les guirlandes lumineuses ornant le sapin scintillaient dans l'obscurité et j'en garde un souvenir impérissable. Comme quoi, avec un magnétophone, un sapin et une guirlande lumineuse, on peut passer un moment magnifique...

Le 24 Décembre au soir, mes parents, ma soeur et moi-même restions en petit comité et JE choisissais le menu de Noël. Nous les élaborions avec ma mère, sur du papier Canson de couleur et j'écrivais les plats en tirant la langue, avec toute l'application d'une petite fille. Et quel menu choisissais-tu ? Tu vas rire ! Une année, c'était pâtes-jambon, une autre galettes et crêpes ! Hihihi... Effectivement, ce ne sont pas des menus typiques de Noël ! Non. Mais j'étais ravie. Pour moi, le repas idéal était jambon-pâtes et ma maman n'hésitait pas à m'accorder ce plaisir ! C'est tout à son honneur...

Ton père et ta mère devaient pourtant moins apprécier que toi ! J'imagine que oui. Mais enfin on dit que Noël est la fête des enfants ! Et ma mère voulait rendre cette fête inoubliable ! Elle a réussi apparemment... A un tel point que j'avais même demandé à ma famille, lors d'une discussion téléphonique en Angleterre, d'attendre mon retour pour décorer le sapin ! N'exagérons rien, Victor ! Je n'ai plus six ans quand même ! Alors aujourd'hui je suppose que tu es excitée comme une petite folle ?On dit ça, on dit ça... Je parie que tu vas quand même mettre tes petits souliers sous le sapin ce soir, non ? Ben euh... Oui, peut être...
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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 00:00

Mon cher Victor,

Eh bien ! Tu es en retard ! C'est la reprise qui te perturbe ? Oui. Je suis complètement déconnectée, et dans tous les sens du terme ! Tout d'abord (et ceci est une annonce sur ce blog) : je n'ai plus de connexion Internet chez moi ! Voila qui n'arrange pas nos affaires ! Mon mystérieux Inconnu, qui maîtrise très bien l'outil informatique a essayé pendant des heures de régler le problème... En vain ! Je m'excuse donc d'avance, Victor : il est fort possible que je deserte la blogosphère pendant quelques temps, contre mon gré, bien sûr, et aussi longtemps que ce souci technique persistera ! Misere de misere... Je suis la première ennuyée, crois-le bien !

En plus de cela, ma reprise à l'IUFM est pour le moins déstabilisante. J'ai l'impression d'avoir débarqué sur une planète inconnue. C'est à dire ? C'est a dire que mes collègues, avec le stage filé, sont devenus de véritables maîtres et maîtresses. C'est affolant. Et moi dans ma classe... Et tu ne sais pas ce que m'a sorti tel élève l'autre jour... Et j'ai tel élève qui... Je suis en retard dans ma progression... Et ci et ça... Ils ont mûri. Pris de l'assurance. Et le fossé s'est creusé... Oui, c'est ça. En ce qui me concerne, j'ai tout à découvrir. Je suis complètement déconnectée. L'IUFM n'est plus pour moi qu'un immense terrain où on parle validation, progression, programmation, où les stagiaires ont les traits tirés et ont perdu leur joie de vivre. Ils doivent attendre les vacances de Noël avec impatience... Oh que oui ! Lorsque j'ai compati à leur sort, l'un d'entre eux m'a dit que je ne pouvais, de toute façon, pas comprendre. Non, effectivement... Ils sont éreintés, lessivés. Les cours à l'IUFM n'ont, selon eux, aucun intérêt, et je les crois volontiers.

Je sais que bientôt, quand j'aurai rejoint ma classe de Maternelle, je pourrai moi aussi parler de ma classe. En attendant, pour cette dernière semaine avant les vacances, je ne suis pas intégrée à ma PE2C. J'observe. Je m'interroge. Et c'est tout.

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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 00:00

Mon cher Victor,

Comme il est bon de se sentir aime... Moi-meme avec ma Juliette... Laisse Juliette ou elle est, tu veux ? Aujourd'hui, je ne veux parler que de moi ! De moi, de moi, de moi ! Tres bien. Cela change de d'habitude.

Samedi, je rentre chez moi. On m'attend. Comme c'est bon d'etre attendu... De lire sur MSN que L. "attend sa soeur" et que le Noel de mon Mysterieux Inconnu n'est pas le 25 decembre contrairement a l'idee recue mais le 16 decembre, jour de mon arrivee. De recevoir des sms enflammes du style je-n'en-peux-plus-vite-vite-vite-viteQuel bonheur d'etre attendu...

Quand on est attendu, ca veut dire qu'on nous aime...

Et c'est tellement grisant de me dire qu'on m'aime.

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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 00:00

Mon cher Victor,

Aujourd'hui, dimanche 17 Decembre, je suis chez moi. L'atterrissage est difficile. Ohhh... Que se passe-t-il donc ? Tu n'es pas contente de retrouver tes proches ? Si si, bien sûr que si. Mais j'ai la sensation d'un entre-deux. D'une apesanteur. Comme si j'etais dans une salle d'attente. Tu es encore un peu la-bas... Oui, je crois. J'ai les pieds sur ma terre natale et la tete dans les nuages, pas si loin d'un certain campus. Laisser un peu de moi la bas et en retrouver un peu aussi ici, c'est quelque chose d'assez particulier. Je suis en decalage. Constamment. J'appelle des amis et compose le 0033, je dis "Heya" a ma soeur au petit dejeuner, je m'etonne... Les vehicules roulent a droite, pourquoi donc ? Rappelle toi, Mirabelle, tu es en France. Je suis en decalage. Constamment. J'ai la tête ailleurs. Je décore le sapin en pensant a Claire. Je ne suis pas complètement ici. Et Je ne suis plus là-bas.

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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 00:00

Mon cher Victor,

En faisant mes valises tout a l'heure, j'ai soudain realise que je ne reviendrai pas. Je ne reviendrai pas. Ca m'a fait tout drole... Une page se tourne, comme on dit. J'ai passe presque trois mois de ma vie dans une petite chambre avec une collegue d'IUFM. Ca cree des liens, je peux te le dire. Trois mois, c'est quoi ? Rien en theorie. Mais tant de choses ont change !

J'ai ouvert grand mes yeux, j'ai ri a gorge deployee, pleure a chaudes larmes parfois, reve a des retrouvailles qui se rapprochent, bu des bieres, danse sur de la techno (je deteste la techno), chante de l'opera a pleins poumons dans mon flat, declanche l'alarme a incendie. J'ai tire des traits, entame de nouveaux chapitres, ai trouve des reponses a certaines questions. J'ai pris un bus jaune, parle de Perrault a une classe de trente personnes (en anglais s'il vous plait !), me suis gavee de bacon et de cheddar. J'ai fete Noel avec une Galloise, fait de grands projets avec une Allemande. J'ai laisse mes cheveux pousser. J'ai dormi avec un pyjama troue, visite la maison de Shakespeare, epuise une carte telephonique en trois quarts d'heure. J'ai reve de rentrer, puis de partir, puis les deux a la fois. J'ai hume l'air pollue de Londres et j'ai aime ca. J'ai reve les yeux grands ouverts.

J'ai fait mes valises, tout a l'heure. L'appartement est presque vide desormais. Un appartement ou nous avons ri, ronfle, erre en pyjama, mis Jean-Jacques Goldman a fond les manettes. Un appartement ou nous avons fait seche petites culottes et soutien-gorges quand le seche linge ne sechait pas le linge (oui, Victor, ca arrive...), un appartement ou nous avons echange idees, projets, reflexions, coups de gueule, coups de tete, coups de joie. Je m'etais habituee au grincement du sommier, habituee a me cogner le coude systematiquement sur le placard en me tournant et me retournant dans le lit. Je m'etais habituee a la ventilation et a la lumiere rouge du dispositif de l'alarme a incendie. Je m'etais PRESQUE habitue aux cris et rires de mes voisins bourres dans le couloir. J'avais pris mes reperes. C'etait devenu un peu... Mon chez moi.

J'ai fait mes valises, tout a l'heure.

J'ai realise que je ne reviendrai pas.

Life is life.

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 00:00

Mon cher Victor,

Comme promis a Lucquiaud en commentaire a cet article, en exclusivite mondiale, mon point de vue sur le rapport complexe qu'entretiennent les Anglais avec le the. Mirabelle, arrete de te monter le bourrichon, tu veux ? Le monde n'a rien a voir la dedans ! Quel rabats-joie tu fais... Bref.

Il etait inconcevable de clore la rubrique Mirabelle chez les Anglish sans evoquer le the. Autant vous le dire tout de suite : ici, en Angleterre, je passe pour une HEROINE ! Eh bah tiens ! J'aimerais bien voir ca ! Si si, Victor, je t'assure ! Et puis arrete de me contredire sur tout, c'est agacant... Je suis une heroine, une vraie de vraie ! "You are very brave", m'a-t-on dit ! Tiens donc ?

J'adore le the. J'en bois des tasses et des tasses. J'avais d'ailleurs plus ou moins aborde le sujet dans cet article. Bref. Tu recycles, Mirabelle, tu recycles. Oui... Et alors ? Et alors rien. Bon bah alors ecoute-moi ! Je disais donc que j'adore le the. Du the bien fort. Sans sucre. Sans lait. Sans rien. C'est comme ca que je l'aime. Or, ici... Pour boire un the tel que MOI je l'aime c'est... Tout un probleme.

Comme tu le sais deja, puisque tu suis de pres ce blog... D'ailleurs, il est un peu laisse a l'abandon en ce moment ! Pardonne moi, Victor, mais je suis surbookee ! On dit ca, on dit ca... Donc, comme tu le sais deja, j'ai effectue des stages en ecole, ici en Angleterre. Enfin... Le mot stage est un peu pretentieux, il s'agissait plutot de "visites". Bref. Pendant les recreations, Sophie et moi allions dans la "staff room". On nous propose du the. Betement, je dis oui et je ne fais plus attention.

Et je me retrouve avec une tasse remplie d'un liquide beige : du the avec du lait. Bien. Or, il se trouve que... Je DETESTE le lait. Par politesse (car je suis quelqu'un de poli) je trempe mes levres, pour voir. Et la, franchement, il faut chercher le gout du the. Ce que je bois est douceatre... Et indefinissable. Et tu l'as bu tout entier ? La premiere fois, oui. En revanche, les jours suivants, je ne me suis pas faite avoir, j'ai precise "without milk".

Cette histoire de the au lait m'interpelle. Pourquoi donc ? Parce que le the British est connu de par le monde. Les Anglais en sont fiers. Moi meme j'ai parcouru toute la capitale, a la recherche du meilleur the qui soit. Le the, c'est la culture d'ici, cela fait partie de l'identite britannique. Earl Grey, Breakfast Tea etc. Et pourtant... Pourtant, en considerant les nombreuses fois ou j'ai ete amenee, pendant ces trois mois, a boire un the avec des Anglais pur jus, j'ai pu constater que rares etaient ceux qui prenaient un the nature. Non.

Ils sortent automatiquement la bouteille de lait et ce sont ceux qui n'en veulent pas qui passent pour les exceptions. Tu y comprends quelque chose ? Eh bien... Parce que le the, avec du lait, n'a plus aucun gout ! Tu l'as dit trente six mille fois, Mirabelle... Alors je te le demande, Victor : quel est l'interet de se vanter du the British si au quotidien, la plupart des Anglais n'en distinguent pas la saveur, en noyant sa specificite, son gout si particulier dans une odieuse dose de lait? Hein, dis moi ? That is the question...

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 00:00

Mon cher Victor,

Malgre toute ma bonne volonte, je crois que j'ai... Oh, je n'ose meme pas le dire... Je crois que j'ai... Tu crois que tu as quoi ?! Crache le morceau, Mirabelle !

Avec Sophie, nous avions pourtant fait tres attention. Achete des legumes et des fruits. Fait de grandes salades. Mange de la viande blanche. Ou veux-tu en venir ?

J'ai grossi. J'en suis sure. Ah ? Cela n'a pas l'air de te toucher plus que cela, merci bien ! Ce n'est pas ca mais enfin, je te connais... Tu fais surement une montagne de pas grand chose ! Moi, Mirabelle, je n'ai, normalement, pas de hanches. Mais j'ai desormais deux petites bouees de chaque cote ! C'est pas une preuve ca ? Humm... Et tu es sure que tu as mange equilibre pour en arriver a une telle constation ?

Bon, d'accord.

J'ai du manger un peu de cheddar.

Et puis un peu de pates.

Et un peu de riz.

Et un peu de bacon.

J'ai du boire quelques bieres.

Bon, d'accord...

Ne dis rien, Victor, s'il te plait. Et epargne moi ce petit sourire moqueur, tu veux ?

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