Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cher lecteur,

Exceptionnellement, nous nous adresserons à toi directement : ce site n'est en aucun cas une biographie de Victor Hugo. Alors si tu pensais trouver ici la vie de notre Totor national en long, en large, et en travers, passe ton chemin !

 

Pour bien comprendre les propos de nos deux protagonistes :

1° Des caractères gras de couleur bleue quand Victor s'adresse à Mirabelle

2° Une police des plus classiques quand Mirabelle s'adresse à Victor

 

Sur ce, bonne lecture !

 

Un Mot Au Vol ?

Papotage ArchivÉ

Opinion


Et si vous nous faisiez part de votre opinion ?

Victor mène l'enquête.

Parce que Mirabelle se le demande !




personnes ont écouté la conversation entre Mirabelle et Victor depuis leur rencontre.


Aujourd'hui, à :

il y a personne(s) qui papote(nt) avec Mirabelle et Victor.


La requête de Victor :

  • Parce que Mirabelle et moi-même aimons beaucoup de gens... Allez donc jeter un coup d'oeil à notre tour de tables !
 

Nos recommandations :

  • Un clic et vous y êtes... Si vous souhaitez quelques conseils pour guider votre lecture, bien entendu !



Lexique IUFMesque à l'usage des non-initiés :

  • Mirabelle, dans son infinie bonté, a daigné me proposer (ainsi qu'à toi, ô lecteur non affilié à l'Education Nationale !) un lexique de rattrapage, sensé me donner les repères indispensables à la compréhension de deux rubriques.


17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 01:18
Mon cher Victor,

Il y a des instants magiques où l'on se dit que certains élèves seraient à encadrer pour les jours de déprime. C'est ce qui m'est passé par la tête ce matin, avec mes CE2, alors que nous entamions une séquence sur les mesures de masse.

- Que connaissez-vous comme unité de masse ?
- Le kilogramme !
- Le gramme !


Jusqu'ici, pas de surprise. Et puis quand même...

- Le décagramme !
- Le décigramme !
- Le centigramme !
- Le milligramme !
- L'hectogramme !


Je tombe des nues : ne me serais-je aperçu qu'au troisième trimestre que mes CE2 sont très très très en avance sur le programme ?

- Comment savez-vous tout ça ?

A eux de me regarder en levant les yeux au ciel, le genre d'oeillade consternée qui dit "Mon Dieu, mais qu'elle est bêêêêêête !" :

- Ben, Maîtresse, vous les avez faits avec les CM1 !!! On a écouté !

Je les adooooore !
Partager cet article
Repost0
16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 02:16
Mon cher Victor,
 
Comme je suis une maîtresse extrêmement désordonnée (ah, si tu voyais mon bureau le soir après la classe !), j'ai perdu la leçon d'histoire sur Clovis pas plus tard que mardi dernier. J'avais pourtant préparé un joli tas de photocopies que je comptais leur distribuer à la fin de notre séance. Sauf que... Impossible de mettre la main dessus !

- Il est peut être sur le radiateur, Maîtresse !
- Et sur la grande table ?
- Mais Maîtresse, qu'est-ce qu'on va faire ? On a écrit "apprendre la leçon d'histoire" sur le cahier de texte !


Je gesticule, cours dans tous les sens, mets mon bureau sans dessus dessous. Rien. Je maugrée, ça commence à m'agacer... Et puis quelle perte de temps ! Je jure les avoir posées là, quelque part... Mais où ? Je me revois pourtant à la photocopieuse !

- Et là, maîtresse, dans le casier, y a rien ?
- Non rien !
- En même temps, Maîtresse, c'est pas étonnant... C'est tellement le bazar vot' bureau !


Et vlan, dans les dents ! Hi hi hi... Et ces photocopies alors, tu les as retrouvées ? Eh bien... Tu vas halluciner mais... J'ai retourné toute ma classe et en fait... Je n'avais pas photocopié cette fichue leçon ! Ce qui est explique pourquoi tu ne les as pas retrouvées ! Ca tombe sous le sens...
Partager cet article
Repost0
15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 14:15
Mon cher Victor,
 

Demain, je saurai. Demain, je saurai ce que d'autres collègues, T1 comme moi, savent déjà. Ah ? Et quoi donc ? Demain, je dirai adieu à mon école. Je dirai adieu à mon poste. L
'année n'est pas encore terminée, pourtant ! Non, mais je veux dire que je tirerai un trait sur l'école de C. l'année prochaine. A contrecoeur, bien sûr, mais que veux-tu, je n'ai pas le choix... J'aurais pu me renseigner auprès des syndicats pour avoir les résultats du mouvement plus tôt. Mais je me suis dit que, quitte à être déçue, autant l'être le plus tard possible. Et il s'avère que le "plus tard" se rapproche dangereusement... Et pour cause, c'est demain !

Je ne veux pas avoir le résultat. Je ne veux pas lire le nom de quelqu'un d'autre à côté de mon poste. Je ne veux pas quitter mes collègues. Plus la fin de l'année se rapproche, plus je les aime, et plus ça me déchire de partir. Aujourd'hui, je suis en grève. Ce matin, j'ai défilé avec mes collègues. J'ai été présentée au mari de l'une d'elle comme étant "la collègue qui est arrivée cette année et qui s'est très bien intégrée à l'équipe". Le mari en question sait même que j'ai eu le permis récemment et que je suis l'heureuse propriétaire d'une Twingo violette ! Eh bien ! Cela signifie qu'on cause de ta petite personne dans les chaumières, et en termes positifs en plus !  Oui. Et cela m'a fait un plaisir immense parce que j'y vois la preuve d'une intégration réelle, et d'une certaine affection. Je ne veux pas quitter tout ça. Je comprends...

Alors je sais que ça fait partie de la vie, et surtout que je ne suis pas en droit de me plaindre : d'autres T1, après avoir vécu une année éprouvante, en CLIS ou SEGPA, appréhendent ce mouvement comme une bouffée d'oxygène. Cependant, j'ai beau essayer de dédramatiser, je redoute mon dernier jour de classe. Je redoute d'avoir à dire à mes élèves qu'ils ne me verront plus faire les surveillances de récréation l'année prochaine. Je redoute ma propre émotion. Je redoute leurs bouilles ravies de partir en vacances, leur "au revoir, Maîtresse" et le vide de ma classe. Allez, allez c'est encore loin ! Oui, je sais, mais bon... Tu me connais...

Je ne me fais pas à l'idée de devoir quitter l'équipe. Ne plus papoter sur la pause du midi avec mes collègues. Ne plus faire la course au micro-ondes (un petit jeu entre nous) avec l'instit' de CM2. Ne plus prendre de petit café après la classe avec l'enseignant de CE1. Je ne veux pas non plus renoncer à nos grands discours idéalistes avec la grande I, la maîtresse de CP-CE1. C'est tout de même effarant d'être bien avec ses collègues, avec ses élèves, dans l'école, et de devoir tout recommencer l'année d'après, parce qu'on n'a pas encore assez d'ancienneté pour avoir le droit de rester là où l'on est bien. Tout recommencer. Se réintégrer. Faire ses preuves. Où cela ? Avec qui ? Dans quelles conditions ?

Je ne peux m'empêcher de discuter avec les instits' de l'école de C. comme si j'allais les retrouver en septembre. Nous discutons de l'année prochaine, des 60 h, des stages de rattrapage, de la position de l'équipe par rapport aux changements dans les programmes, et tout ce qui nous est tombé sur le coin du crâne récemment. Et j'imagine mon plaisir en les retrouvant à la rentrée, j'imagine mon plaisir en pénétrant dans ma petite classe, en revoyant mes anciens élèves grandis et bronzés. Aucune de mes collègues T1 n'a obtenu de poste. Je ne me fais pas d'illusions. Alors en attendant, je profite des quelques heures qui me restent à rêvasser. Je vais profiter à fond des dernières semaines avec mes élèves et collègues de l'école de C., je vais m'imprégner de tout le bonheur que j'ai connu cette année du point de vue professionnel, et je vais le garder pour mes jours de déprime. Les jours de déprime comme demain soir, par exemple, quand je ne verrai mon nom nulle part, et surtout quand je lirai le nom de quelqu'un d'autre en face du poste à pourvoir dans l'école de C. Parce que là, ça va faire mal.
Partager cet article
Repost0
12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 01:46
Mon cher Victor,


Mercredi dernier, alors que je notais au tableau les exercices à faire pour mardi prochain, je claironnai à l'ensemble de mes élèves,  sur le ton du travail-c'est-la-santé :

- Bien sûr, je vous donne des devoirs pour la semaine prochaine ! Ce n'est pas parce que c'est les vacances qu'il faut oublier l'école !
- C'est pas les vacances, Maîtresse ! C'est le pont !


Ah oui, c'est vrai. J'oubliais.
Partager cet article
Repost0
8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 01:17
Mon cher Victor,


C'était cet après-midi, alors que j'aidais mes élèves à concevoir leurs bandess dessinées, un projet qui va nous occuper pendant un petit bout de temps. Ondine me tend son brouillon : après avoir esquissé Cendrillon, elle a essayé de tracer une bulle mais ce tracé ne permet pas d'identifier clairement qu'elle fait parler ce personnage et non un autre. C'est ce que je tente de lui faire comprendre. Je suis fatiguée, et quand je suis fatiguée, les mots sont moins précis, plus hésitants. Voir... Imprévisibles. Et là... Je m'entends dire, au sujet de la fameuse bulle :

"Non, cela ne va pas. Il faut que sa queue aille dans la bouche de Cendrillon."


Alors que je prononce ces paroles, je me rends compte de l'énormité de mes propos. Ondine est une élève plutôt (très) dégourdie, et j'ai bien peur qu'elle n'ouvre des grands yeux devant le langage soudain très cru de la maîtresse. Mais non. Finalement, non. Heureusement. Car elle n'aura pas vu ce sourire amusé sur mes lèvres, toute gênée, surprise que je suis par ma propre obsénité... Involontaire, cela va sans dire !
Partager cet article
Repost0
10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 03:43
Mon cher Victor,


C'était tout à l'heure. Je distribuais leurs bulletins à mes élèves. Silence religieux dans la classe. Juste le bruit des élastiques que l'on claque sur les pochettes et les yeux qui roulent sous la pression. Je crains la réaction de certains élèves face à leurs résultats... Des larmes ? De l'incompréhension ? Je pense à Jules, dont la moyenne générale atteint à peine 8/20. Je pense à la journée de mercredi, où je me suis arrachée les cheveux pour essayer de trouver des points là où je ne voyais que du futur dans un contrôle sur l'imparfait. Je pense à tous ces brouillons pour rédiger les commentaires sur le livret. Je pense à hier soir, où j'ai eu un mal fou à m'endormir parce que les résultats de certains de mes CM1 m'angoissaient. Bon.
Et puis là, tout à l'heure, ils ouvrent leurs pochettes. Regardent leurs notes. Lisent mes commentaires. Certains sont ravis, d'autres masquent une certaine déception, d'autres font semblant d'en rire. Et puis il y a Jules. Il a un grand sourire. Et en passant la porte de la classe, il s'exclame : "Je suis content de mon carnet, Maîtresse !".
Ah ? Bon. C'est à n'y rien comprendre mais... Soit !

Partager cet article
Repost0
4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 01:13
Mon cher Victor,


Même quand je suis persuadée d'être parvenue au summum de l'humour-sans-le-faire-exprès de la part de mes loulous, je m'aperçois que j'étais loin du compte !!! Pour preuve, cette perle trouvée la correction d'un contrôle d'histoire :

- Quel nom portent les prêtres gaulois ?
On apèle les prête gaulois les droïde.


Alors, que penses-tu de cela ?
Hem... Qu'est-ce qu'un droïde ? Ah, tu ne sais pas ce que c'est ? Bon... Alors euuuh... Va regarder "la Guerre des Etoiles" et on en cause après !
Partager cet article
Repost0
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 01:42
Mon cher Victor,


Alors que je m'emballais sur la bataille d'Alesia (c'est fou ce que je me laisse emporter, moi, quand j'ai 25 paires d'yeux qui brillent !), à grands renforts de palissades, fossés et autres pièges, Louise lève la main :

- Maîtresse, est-ce qu'il y a encore des survivants gaulois, aujourd'hui ?

J'ai failli en rester comme deux ronds de flans. Mais comme ma capacité de maîtresse-rebondissante s'est considérablement développée (tintintintin), j'en profite pour faire un petit rappel de l'actualité avec la mort du dernier Poilu. Qu'est-ce qu'un Poilu ? A quelle guerre a-t-il participé ? Et quel âge avait-il déjà ? Bon. Nous déduisons de toute notre petite discussion que plus de 100 ans, c'est déjà très très vieux. Je t'épargne, mon Victor, l'épisode où tous mes élèves ont tenu à me raconter l'âge de leurs grands-mères respectives...
Eh eh ! Les petits chérubins !

Nous calculons ensuite le nombre d'année qui nous sépare de la bataille d'Alésia. Je peux te dire que ça additionnait sévère dans leurs petites têtes ! Je n'en doute pas ! 2008 + 52... Attends donc voir... Cela nous faaaiiiittt... 2060 ans d'écart si je ne m'abuse ! Tout à fait. Et là, ce sont eux qui en sont restés comme deux ronds de flan ! Ah la la... Cette fameuse construction du temps ! Eh oui ! On est en plein dedans !
Partager cet article
Repost0
26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 01:26
Mon cher Victor,

jellybeans.jpg
M
es CM1 sont rentrés d'Angleterre hier, avec plein de choses à nous raconter, à moi et aux CE2. Alors ? Ils ont apprécié leur séjour ? Beaucoup. A un tel point qu'il a fallu que je rappelle certaines règles de base (non, on ne peut pas hurler en classe, on lève la main et on attend que je donne la parole !), tout excités qu'ils étaient à gesticuler sur leur siège ("Maîîîtresse, cétait troooop bien le HMS Victory !", "On a mangé des flageolets avec de la sauce sucrée !", "J'ai pris des tas de photos, est-ce que je pourrais en ramener, Maîtresse ?"), à échanger leurs souvenirs, à venir me tirer sur la manche pour me raconter comment-c'était-trop-bien-dans-les-chambres-à-l'auberge-de-jeunesse. Oui, j'imagine qu'il va leur falloir un petit tems de réadaptation.

En arrivant à 9 h, alors que je les faisais rentrer en classe, Grégory me tendit un petit paquet : "Tenez, Maîtresse, c'est pour vous !". Ooooh ! Quelle délicate attention ! Sans masquer mon plaisir, je défis le papier cadeau pour découvrir un ravissant pot de bonbons : des Jelly Beans ! Qu'est-ce donc que cela ? Euh... C'est comme des Dragibus ! Je ne connais pas non plus ce type de friandises... Ah oui, c'est vrai ! Bon ben... Je t'en ferai goûter, ce sera plus simple ! Et puis de toute façon, peu importe le cadeau, c'est le fait même qu'il ait pensé à me ramener quelque chose qui me touche, plus que je ne saurai le dire. C'est adorable, sans conteste !

Mais ce n'est pas tout ! Tandis que mes élèves s'installaient en classe (ah, la charmante mélodie des chaises que l'on traîne et des cartables que l'on jete par terre !), trois gamines de CM1 patientaient près de mon bureau, en se tortillant d'impatience : "Tenez Maîtresse ! C'est de la part de Louise, Julie et moi !" me dit Marie, en me tendant un paquet. Je les remercie une à une, rougis un peu et découvre mon cadeau : c'est un magnifique verre représentant un trajet touristique dans la ville de Londres ! Ooooh ! Connaissant ton admiration pour cette ville, tu as dû être ravie ! Oh que oui ! Et je ne m'y attendais pas, ce qui est d'autant mieux ! A la récréation, j'en ai parlé entre deux portes avec mes collègues, en particulier ceux de cycle 3, qui encadraient ce fameux voyage en Angleterre : "Tu sais, on ne leur a rien suggéré du tout ! Les filles sont venues me voir toutes les trois et nous ont dit : "Est-ce qu'on pourrait se cotiser toutes les trois pour faire un cadeau à la maîtresse ?". Elles sont vraiment adorables !".

Bon. J'avoue qu'après ça, j'ai été de bonne humeur toute la journée. Mon beau verre me servira pour mes cafés à la récréation. Et crois-moi, celui-là, je le remmène avec moi à la fin de l'année, hors de question de le laisser à celui ou celle qui héritera de
mon poste !
Partager cet article
Repost0
21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 01:26
Mon cher Victor,
 
photo-classe2.gif
En fin de journée, nous avons reçu (j'entends par nous, mes CE2 et moi... Et pas les CM1 ? Non, ils sont en Angleterre ! Ah tiens !) ce que j'attendais avec encore plus d'impatience que mes élèves : l'indémodable photo de classe ! La voici la voilà : le symbole de l'année scolaire dans toute sa splendeur !

Ralala... J'ai le souvenir d'une discussion avec ma marraine de blog, qui me disait :"Tu verras, la photo de classe, c'est magique, cela fait réaliser que c'est pour de vrai !". Bon. Il faut bien dire que, la date fixée pour dire bonjour au petit oiseau qui va sortir étant assez avancée dans l'année, mon sentiment d'être VRAIMENT maîtresse, je l'ai déjà. Je me SENS maîtresse. Et la photo de classe m'apparaît plutôt comme un plus...

Cela ne m'a pas empêchée, bien sûr, de la contempler je ne sais combien de fois en rentrant du boulot, de sourire des bouilles des uns et des autres (aaahhh... Parlez moi d'Elliot avec ses yeux éberlués !), et surtout de m'émerveiller du caratère éternel de ce cliché : si cette classe m'aura marquée comme "toute première fois", je les aurais marqués, moi aussi, en tant que "maîtresse de cette année scolaire 2007/2008". Et d'ici une vingtaine d'années, qui sait, ils feuilletteront peut être leurs albums en se remémorant quelques souvenirs de cette jeune instit' qui leur paraissait si vieille...

Bon. Trève de plaisanterie. J'avais rongé mon frein en souriant à l'objectif quand le photographe n'avait rien trouvé de mieux à faire que de me placer pile poil à côté d'Ondine, ma grande duduche de CM1 qui-devrait-être-en-CM2 et qui fait six centimètres de plus que moi. Quelle ne fut pas ma surprise quand je m'aperçus, en observant notre différence de taille sur la photographie, que je la dépassais en fait de quelques centimètres ! J'ai percé ce mystère : Ondine s'est baissée ! Oui, oui, tu as bien entendu, mon Victor : elle a fléchi les genoux et j'ai ainsi pu reprendre ma place d'enseignante-adulte ! Si ça, ça ne s'appelle pas du respect... Tu ne lui avais pas soufflé l'idée au moins ? Bien sûr que non ! Pour qui me prends-tu ?
Partager cet article
Repost0