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Cher lecteur,

Exceptionnellement, nous nous adresserons à toi directement : ce site n'est en aucun cas une biographie de Victor Hugo. Alors si tu pensais trouver ici la vie de notre Totor national en long, en large, et en travers, passe ton chemin !

 

Pour bien comprendre les propos de nos deux protagonistes :

1° Des caractères gras de couleur bleue quand Victor s'adresse à Mirabelle

2° Une police des plus classiques quand Mirabelle s'adresse à Victor

 

Sur ce, bonne lecture !

 

Un Mot Au Vol ?

Papotage ArchivÉ

Opinion


Et si vous nous faisiez part de votre opinion ?

Victor mène l'enquête.

Parce que Mirabelle se le demande !




personnes ont écouté la conversation entre Mirabelle et Victor depuis leur rencontre.


Aujourd'hui, à :

il y a personne(s) qui papote(nt) avec Mirabelle et Victor.


La requête de Victor :

  • Parce que Mirabelle et moi-même aimons beaucoup de gens... Allez donc jeter un coup d'oeil à notre tour de tables !
 

Nos recommandations :

  • Un clic et vous y êtes... Si vous souhaitez quelques conseils pour guider votre lecture, bien entendu !



Lexique IUFMesque à l'usage des non-initiés :

  • Mirabelle, dans son infinie bonté, a daigné me proposer (ainsi qu'à toi, ô lecteur non affilié à l'Education Nationale !) un lexique de rattrapage, sensé me donner les repères indispensables à la compréhension de deux rubriques.


17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 00:00

Mon cher Victor,

Nous reprendrons aujourd'hui la suite de l'article "Mon oncle... et sa tante ! (1)" Ahh ! Tant mieux ! Tu nous avais laissé à un moment décisif ! Alors ? Est-ce que Marc et Isabelle sont vraiment ensemble ? Quelle impatience ! Laisse-moi au moins reprendre le fil de mon histoire ! Où en étions-nous déjà ? Tu avais terminé sur vos conjectures pendant le dîner... Ah, voilà, c'est ça !

Dur de percer un tel mystère. Mon oncle est le comble de la discrétion, et pas du genre expansif. Quant à Camille, son efficacité n'est pas garantie, puisqu'elle décollera d'ici peu pour l'Espagne. Ceci dit, tant de difficultés ne nous empêchent pas de mener notre enquête, et encore moins d'en parler entre nous sur MSN, toujours avec la même excitation, même à des kilomètres l'une de l'autre.

Le temps passe... Et, il nous faut, à Camille et moi, admettre que nous en sommes toujours au même point : pas d'indices fiables, juste nos élucubrations de gamines. Nous ne sommes donc pas plus avancées, et le découragement nous assaille peu à peu.

Un jour, cependant, le vent semble tourner en notre faveur... Mon père a "revu Marc, de loin, avec la même femme que la dernière fois" (lui semble-t-il...), ma mère aurait "entrevu une jeune femme sortant du café avec lui", mais moi, Mirabelle, qui habite pourtant à moins de cinq cent mètres de chez mon oncle, je ne suis pas fichue de le surprendre avec cette mystérieuse inconnue ! Tout aurait pourtant été si simple : ayant passé une semaine avec Isabelle en Italie pour l'anniversaire de Camille, ayant résolu avec elle des grilles de mots croisés, je la reconnaîtrais au premier regard, même furtif !

Et puis, un soir, sur MSN avec Camille... Changement de tactique : nous décidons d'appeler Marc, pour en avoir le coeur net. Ou plutôt : Camille me persuade d'appeler Marc, parce qu'évidemment, clouée sur Barcelone, sa marge de manoeuvre est assez restreinte. Je m'y colle donc, le coeur qui bat et les mains moites, avec une Camille qui m'encourage via le net. Une sonnerie. Puis deux... Je prépare mes phrases les plus diplomates... Et enfin, après le traditionnel "Tonton, c'est Mirabelle, ça va ?", je me lance :

"En fait... Je t'appelle parce que... Je voudrais savoir... Ne le prends pas mal, surtout, je respecte ta vie privée mais... Je voudrais quand même savoir si... Si Isabelle et toi vous êtes ensemble."

Ca y est. J'ai craché le morceau ! Vas savoir pourquoi, mon Victor, je me sens tout de suite mieux ! Et je devine, au silence qui suit ces mots, là-bas, à l'autre bout du fil, que c'est lui, maintenant, qui est mal à l'aise...

- Eh bien... Pourquoi tu me demandes ça ? C'est assez délicat. En fait... Je ne sais pas trop.

- Vous êtes ensemble ou pas ?

- Je te le répète : je ne sais pas. C'est... Non, je sais pas.

Blanc. Bredouillement. Hésitations. Je me prends les pieds dans un fil transparent. Pas très claire, ton image... Alors disons que je ne préfère pas enfoncer le couteau dans la plaie, et que mes sabots sont assez gros comme ça ! C'est déjà mieux... Je raccroche donc après les politesses d'usage, avec la déséagrable sensation d'avoir dépassé les bornes.

Et ensuite ? Ensuite, je raconte tout à Camille sur MSN. Je ne sais plus trop quoi penser. Et je culpabilise de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Je veux dire : alors ? Comment saurez-vous s'ils sont vraiment ensemble ou pas ? Quelle est la vérité ?

La vérité apparaîtra dans un prochain article, sous la forme d'un dîner chez Camille... Et nous nous arrêterons là pour aujourd'hui ! C'était gros comme une maison...

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commentaires

C
euh! C'est moi sur la photo! ;-)
Répondre
M
Non, sans blague ?!? ;-)