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Cher lecteur,

Exceptionnellement, nous nous adresserons à toi directement : ce site n'est en aucun cas une biographie de Victor Hugo. Alors si tu pensais trouver ici la vie de notre Totor national en long, en large, et en travers, passe ton chemin !

 

Pour bien comprendre les propos de nos deux protagonistes :

1° Des caractères gras de couleur bleue quand Victor s'adresse à Mirabelle

2° Une police des plus classiques quand Mirabelle s'adresse à Victor

 

Sur ce, bonne lecture !

 

Un Mot Au Vol ?

Papotage ArchivÉ

Opinion


Et si vous nous faisiez part de votre opinion ?

Victor mène l'enquête.

Parce que Mirabelle se le demande !




personnes ont écouté la conversation entre Mirabelle et Victor depuis leur rencontre.


Aujourd'hui, à :

il y a personne(s) qui papote(nt) avec Mirabelle et Victor.


La requête de Victor :

  • Parce que Mirabelle et moi-même aimons beaucoup de gens... Allez donc jeter un coup d'oeil à notre tour de tables !
 

Nos recommandations :

  • Un clic et vous y êtes... Si vous souhaitez quelques conseils pour guider votre lecture, bien entendu !



Lexique IUFMesque à l'usage des non-initiés :

  • Mirabelle, dans son infinie bonté, a daigné me proposer (ainsi qu'à toi, ô lecteur non affilié à l'Education Nationale !) un lexique de rattrapage, sensé me donner les repères indispensables à la compréhension de deux rubriques.


2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 02:54
Mon cher Victor,


Est-ce que je t'avais dit que je suis l'heureuse propriétaire d'une petite Twingo ? Tu ne m'en avais pas touché un seul mot, enfin, je le savais grâce à ce petit rien mais tu ne me l'avais pas annoncé officiellement ! Depuis quand ? Depuis le 18 avril ! Et ce n'est que maintenant que tu viens m'en avertir ? Euh... Et moi qui pensais que tu me sauterais dessus tout de suite ! Te sauter dessus ? Hem... Enfin, tu vois ce que je veux dire, n'est-ce pas... Ne joue pas à ce petit jeu avec moi, Mirabelle ! Revenons à nos moutons : décris-moi l'engin ! Aloors, elle est bleue (enfin, presque violette !), elle est magnifique, elle date de 2005, elle a 39 000 km et je peux te dire que c'était une véritable affaire ! Tant mieux, tant mieux... Tu auras trouvé assez vite, finalement ! Oui, j'ai eu beaucoup de chance.

Je suis extrèmement fière de ma voiture. Non pas que ce soit moi qui l'aie fabriquée, bien sûr, mais elle représente tout ce que j'ai peiné à obtenir. Elle représente mes larmes, mon anarchement, mon permis de conduire tout neuf. Tu sais... Il y a encore des moments où j'ai du mal à croire que j'ai enfin, bien rangé dans mon portefeuille, le papier rose tant convoité. Je m'étais construite de telles défenses, de telles barrières... Il aura fallu que je change d'auto-école pour me faire confiance. Avoir le déclic. Je suis très fière de moi, vraiment. Tu me diras, il n'y a pourtant pas de quoi, c'était mon cinquième essai ! Oui mais tu as vaincu tes peurs, tes appréhensions, tu as surmonté tes difficultés pour y parvenir, au prix d'efforts monumentaux ! Oui, c'est cela qui fait que je me sens "forte", chaque jour qui passe, quand je suis au volant de mon véhicule flamboyant.

J'aime conduire.
Cela me surprend d'ailleurs, car il fut une époque où j'étais paralysée de trouille, même avec mon moniteur à côté de moi. Et puis finalement... J'adore conduire. Seule. Etrangement, j'apprécie bien plus la conduite en solitaire qu'avec un passager-enseignant de la conduite. Mes peurs se sont évanouies le jour où j'ai apprivoisé ma Twingo. J'ai pris l'autoroute pour la première fois, me suis arrêtée à un péage pour la première fois, le jour même de son achat. Avec l'euphorie de la liberté.

Je suis sereine depuis. Je me sens comme tout le monde. Seule ombre au tableau : durant mes trois années de formation (eh oui, il m'aura fallu cela, et je n'ose t'avouer combien d'heures d'apprentissage !), ce qui m'aidait à tenir, à ne pas me décourager, était de me dire que le jour où j'aurai permis et voiture, j'irai klaxonner devant chez lui à R., pour lui faire la surprise. Et puis je comptais aussi aller faire un petit tour devant chez ses parents. On aurait fêté ça tous ensemble. Lui, je l'aurais emmené partout, pour compenser toutes ces années où il m'a trimballée. Où il s'est levé aux horaires pour m'emmener à l'école. Où il est venu me chercher, où que je sois. Oui, j'aurais voulu l'emmener partout...

Enfin bon... Trève de nostalgie, je suis sereine quand même, hein... Oui, ne gâchons pas cette fraîcheur avec des considérations inutiles !
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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 05:19

Cela faisait tellement longtemps que je vivais avec. Avec cette étiquette sur mon front. Avec les horaires de bus de villes et de bus verts. Avec la nécessité de me justifier sans arrêt. Avec la terreur de la liste de voeux. Des postes éloignés. Cela faisait tellement longtemps que je vivais avec cette honte. Tellement longtemps. Tellement longtemps que j'essayais d'oublier ce que tu m'avais dit. Tellement longtemps que je tentais de me persuader que je n'étais pas plus incapable qu'une autre, que mes crises d'angoisse et mes cauchemars cesseraient un jour. Tellement longtemps que l'obsession du permis de conduire me hantait, tellement longtemps qu'il empoisonnait mes nuits et mes jours, tellement longtemps, tellement de doutes. Et toutes ces larmes... Tout a pris fin tout à l'heure. Brutalement. Ce n'est encore qu'une belle idée, toute rose, et sans réalité. C'est juste un bout de papier. Le claironner à tout ceux à qui j'avais annoncé mes quatre précédents échecs, alors que c'était, à chaque fois, sensé "être la bonne". C'est la fierté de m'être accrochée. Malgré les humiliations et le découragement. Malgré le dégoût continuel face à tous ces conducteurs heureux, face à toutes ces Twingo insolentes.
Le cauchemar du permis de conduire vivait avec moi depuis quatre ans. Je me réveillais avec et m'endormais avec. Des réveils plus douloureux que d'autres, des sommeils plus pénibles que d'autres. Ne pas avoir le permis faisait partie de mon mode de vie. Partir tôt de l'école parce que dépendante des collègues. Compter sur le papa pour me conduire chez une amie. Miser sur le tram pour m'emmener au centre commercial. Attendre les examens avec impatience. Et échouer. Par quatre fois. S'accrocher. Relever la tête. Malgré le couperet des "cinq fois" et du code à repasser. Changer d'auto-école. Quitter ce qui nous a fait du mal. Quitter ceux qui nous ont fait du mal. Reprendre tout. Apprendre à conduire sans avoir peur. Petit à petit. Je peux y arriver.
Et passer le permis un mardi après-midi. Ne faire aucune erreur. Entendre l'Inspecteur vous dire : "On s'ennuie avec vous, Mademoiselle, vous ne faites aucune bêtise". Cet inspecteur. Ce même inspecteur. Celui qui vous avait hurlé dessus lors de votre troisième passage. Celui qui vous avait fait penser que c'était la fois de trop. Celui qui vous avait fait pleurer pendant trois jours. Je n'y arriverai jamais. J'abandonne. Je suis nulle. Oui, c'était ce même inspecteur. Le même qui vous a mis 3 A et un B cette fois-ci. Le même qui a entouré "favorable", et surtout barré "insuffisant".
Il va maintenant falloir que j'apprenne à vivre comme tout le monde. L'étiquette va peu à peu se décoller de mon front. Surtout dans ma tête. Je vais apprendre à vivre sans l'idée que je n'aurai jamais le permis de conduire. Je vais apprendre à oublier ce que tu m'avais dit. Je vais m'autoriser à rêver. M'acheter une voiture. Faire tout ce que les conducteurs banals font. Partir de l'école plus tard. Aller me balader à la mer si j'en ai envie, sans demander son avis à personne. Dans ma petite Twingo.
Tu étais là quand j'ai commencé. C'était il y a quatre ans. Tu m'avais accompagnée. Je m'inscrivais, la peur au ventre, dans cette auto-école peu recommandable. Le soir de ma première heure de conduite, nous avions été au restaurant. Une pizzeria à C. Je t'avais raconté mes déboires. Toute angoissée que j'étais, j'avais oublié d'attacher ma ceinture de sécurité. Une catastrophe. La panique totale. J'ai passé le permis de conduire pour la cinquième fois le 1er avril 2008. Tu n'es plus là. Mais je l'ai eu.

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 02:30

A




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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 01:45
Mon cher Victor, --checsgelluck.jpg

Mercredi après-midi, j'ai fait ma première heure de conduite depuis mon passage raté. Inutile de te dire que je l'appréhendais beaucoup... Tu sautes des étapes, Mirabelle : tu ne nous as que très peu parlé de ton changement d'auto-école ! Parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire. J'ai trouvé une autre auto-école, dont j'avais entendu beaucoup de bien, et dont j'avais vu le moniteur en situation : jamais énervé, toujours à rassurer ses élèves. Bref : la perle qu'il te fallait ! Je crois, oui. Cela a-t-il eu les effets escomptés sur ta conduite ? Comme tu y vas...

D'abord, j'étais très tendue. Quand je suis rentrée chez moi, j'ai retrouvé des sensations de douleurs dans le pied, au niveau des muscles, comme lors de ma toute première leçon de conduite. Heureusement, la comparaison s'arrête là ! Aah ! J'entrevois une lueur d'espoir dans ce que tu dis ! Tu peux. J'ai fait quelques bêtises mais... Globalement, la leçon s'est bien déroulée ! Et déjà, je sens que je comble des lacunes. Des lacunes ? Tu en as encore ? Après je ne sais combien d'heures de conduite au compteur ?

Le moniteur a voulu me faire faire une marche arrière en angle de rue. J'ai eu l'air complètement effarée : "Je n'en ai jamais fait !". Quoi ?! Mais cela fait combien de temps que tu es sur ce fichu permis, Mirabelle ? Bien deux ans ? Plus de deux ans ! En deux ans, tes moniteurs ne t'ont jamais fait faire cette manoeuvre ?! Jamais ! Je peux te l'assurer ! Tssss... Ca en dit long sur la qualité de l'enseignement prodigué là-bas, tiens... Tu as bien fait de partir ! Plus j'y pense et plus j'en suis convaincue !

Bref. A aucun moment ce moniteur ne m'a engueulée. Et quand je paniquais face à mes erreurs, il avait recours à une arme qui me plaît tout particulièrement : l'humour. A la fin de l'heure, il rend son verdict : mes entrées et trajectoires dans les ronds-points ne vont pas, j'ai du mal avec les créneau, et l'insertion sur le périphérique est à revoir. Il ajoute : "Ce sont des choses qui ont sans doute été faites mais qui n'ont pas été terminées.". Moi, rouge comme une tomate, suant comme un boeuf, je bafouille : "Mais euh... Globalement, c'est pas la ca... Enfin, ça va, quoi ?". Il sourit : "Tu allais dire "ce n'est pas la catastrophe ?", c'est ça ?". J'explique : "Disons que j'ai pas mal perdu confiance en moi et...". Soudain, les larmes me montent aux yeux, en même temps que l'envie de me gifler moi-même. Et puis je me reprends. Surtout que j'ai l'air d'amuser mon moniteur plus qu'autre chose : "Alors ne t'inquiète pas. Tu peux reprendre confiance en toi. Vraiment."

Cette dernière phrase m'a fait un bien que tu n'imagines pas. Siii ! Non, non, tu n'imagines pas ! En sortant, je me sentais légère et sereine. Confiante. Rassurée. Je me disais : "alors je ne dois pas être si nulle que ça...", en décidant d'oublier les paroles de l'Inspecteur lors de mon troisième passage. Alleluïa ! Te voilà en route pour le succès ! Doucement, Victor, doucement. Ce qui m'importe, pour l'instant, c'est d'effacer ma honte et de repartir sur de bonnes bases. C'est en cours, c'est en cours ! Oui. Et je suis plus revigorée que je ne l'imaginais. Je n'ai plus à passer devant mon ancienne auto-école. Je n'ai plus mal au ventre en y pensant. Je suis juste soulagée. Soulagée de ne plus en faire partie.

Tiens, avant de te quitter, juste pour la petite histoire : dans ma petite ville, mon ancienne auto-école a la pire réputation qui soit. Et j'ai appris la semaine dernière que le vieux moniteur qui m'avait pour élève, avant que je ne récupère mon dossier, n'a pas une bonne publicité. Il est connu pour ne pas être DU TOUT pédagogue et pour "gueuler" sur ses élèves. Tu as été surprise ? Non. Même pas. En revanche... En revanche ? En revanche, j'ai été contente. Contente ? De quoi donc ? Contente de savoir que je ne m'étais pas fait de film. Que cette auto-école est rééllement une calamité. Il y a une seule chose que je regrette. Une seule. Ah ? Ne pas m'être barrée de là plus tôt.
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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 01:58

Mon cher Victor, vendu.gif

Les votes concernant le prénom  à adopter pour mon scooter étant closes, je... Tu avais donné une date de clôture à nos lecteurs ? Eh bien non, mais je ... Bravo ! Tu m'embêtes, Victor ! C'est mon blog et j'en fais ce que je veux ! Na ! 

Et que donnent les résultats de ce vote pas vraiment démocratique puisque sans date limite ?Incessants, incessants... C'est la meilleure de l'année celle-là ! Grrr... Evite ce ton supérieur, tu veux ? Je vais quand même te les donner, malgré tes reproches incessants ! Bref. Après comptage des voix, il s'avère que :

C'est le prénom "Lilibelle" qui l'emporte, avec 3 voix.

Venait ensuite Evinrude, avec 2 voix.
Puis "Désiré" avec 1 voix. Humm... Ne te vexe pas, Victor. Non, non... Je suis juste un peu déçu ! Mais cela va passer, le vieux Victor est de bonne composition...
Il est également à noter que la proposition "Pégase" n'a pas été prise en compte (bien que je la trouve fort à propos...) puisqu'elle n'a pas été lancée ici. Mais... Et je le répète : c'est mon blog, je fais ce que je veux !

Alors ton scooter s'appelera Lilibelle... Comment va-t-elle, justement ? Oh la la... J'ai bien des choses à dire à ce sujet mais je crains que ce ne soit pas encore pour aujourd'hui. De quoi donc ? Eh bien ce ne sera pas pour aujourd'hui que j'irai par monts et par vaux en sa compagnie ! Ah non ! Ne te décourage pas, surtout, Mirabelle ! Tu me connais, Victor... Justement ! Ah non ! Tu n'as pas investi dans ce deux-roues pour baisser les bras aussi vite ! Mais non, mais non, je vais m'accrocher... Et dis-le avec conviction s'il te plaît ! Allez, on clôt le chapitre, hein ?

Ah, encore une chose, Victor ! Tu te souviens de la faveur que je t'avais demandée ? Oui, je m'en souviens. Pourquoi ? La monitrice s'est encore envolée ? Il semblerait effectivement que j'ai de nouveau quelques difficultés à la contacter... Que se passe-t-il cette fois-ci ? Tu n'as pas égaré son adresse e-mail au moins ? Non ! Pas du tout ! J'ai même fait plusieurs tentatives d'envoi (des missives désespérées quand à mon condition d'apprentie conductrice deux-roues-quatre-roues) mais le mail m'est toujours revenu avec une notification d'erreur ! Combien de fois as-tu essayé ? Huit fois ! Ah. Je comprends que tu t'inquiètes... Bon. Eh bien je vais tenter de la retrouver mais... Il y a aura bien un jour où tu devras te passer de moi !

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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 01:23
Mon cher Victor,

Je te présente, ainsi qu'à nos lecteurs, mon scooter !
Aaaah ! Tu l'as reçu, finalement ! Tout à fait ! Il trône désormais dans l'allée de ma petite maison... Alors ? Comment s'est déroulée votre rencontre ? Eh bien... Mon Mystérieux Inconnu l'a déjà apprivoisé puisque c'est lui qui l'a ramené  du garage  jusqu'à chez moi.
Ce n'est même pas toi ? Non. N'ayant jamais piloté de scooter, je me suis dit qu'il était préférable de déléguer cette responsabilité à une personne ayant l'habitude des deux roues... Mais tu as bien eu un contact avec lui, tout de même ? J'imagine que tu as eu des tas de papiers à remplir ! Ben oui, tiens... Il a fallu que je le fasse assurer et que je fasse plein plein d'autographes sur plein plein de documents. Le garagiste était charmant, bien qu'il m'ait gratifiée, à un moment donné, d'une plaisanterie sur les enseignants, plaisanterie qui ressemblait beaucoup à celles que je décrivais ici. Il devait avoir un bien joli minois pour que tu lui pardonnes aussi facilement d'énoncer des stéréotypes sur ta profession... Certes, certes... Il était, comme qui dirait, pas désagréable à regarder... Mais chuuuut, pas un mot à mon Mystérieux Inconnu ! Ton amoureux n'a de toute façon rien à craindre, puisqu'il n'a laissé aucun espace libre dans ton coeur ! C'est vrai !

Bref. Raconte-moi ton impression quant à ton nouveau moyen de transport. Alooors... Hem... Il a fallu que j'apprenne à le manier devant le garage, sous les yeux des mécaniciens. Bon. Mon utilisation très personnelle du démarreur a d'ailleurs attiré les foules du personnel, s'enquérant que tout allait bien entre l'engin et moi. Hihihi... J'aurais bien aimé te voir manoeuvrer la bête ! Le plus dur, cela a été la béquille. Sans rire. J'avoue que ce gentil scooter pèse son poids et je n'avais jamais mis de béquille de toute ma vie. C'est bête à dire, et certains lèveront sans doute les yeux au ciel, mais enfin, c'est la vérité ! Toute incapable que j'étais (au début !) de faire basculer le scooter vers l'arrière, j'ai dû passer pour une demeurée auprès du garagiste (en aggravant mon cas après le coup de l'assurance par téléphone, où mon interlocutrice m'embrouillait avec des termes très techniques spécifiques au véhicule, ce qui m'obligea à solliciter l'aide amusée du beau garagiste, riant de mon inculture en matière de chassis. Bref... Passons !). Il se moqua un peu de moi quand je lui fis part de mon intention de ne pas diriger l'engin pour le moment, et laissa partir mon Mystérieux Inconnu avec ma nouvelle acquisition, avec les clés et les papiers.

Une fois à la maison... Je me suis entraînée une bonne dizaine de fois à le démarrer. Et à mettre la béquille, ce qui n'est pas une mince affaire ! Cependant, j'ose croire qu'à force de persévérance, je commence à prendre le coup ! As-tu été sur la route avec ? Pas encore. Mais cela ne saurait tarder ! Bien, bien... Reste maintenant à répondre à la question cruciale : comment vas-tu l'appeler ? Alooooors... Bon... J'ai bien lu les propositions de nos lecteurs et je te propose, ainsi qu'à nos chers blogueurs, de voter pour en choisir le nom ! Tu avais dit que tu choisirais dès que tu aurais, je cite : "sa trombine sous les yeux"... Tu ne respectes pas ta parole ! Oui, bon, c'est vrai... Mais je suis incapable de choisir seule ! Je vais donc remettre en jeu les propositions qui m'ont le plus touchée ! Très bien, très bien...

Par conséquent, nous allons faire comme pour les émissions de télé-réalité (mais non, Victor, rassure-toi, je n'en regarde pas !)... En espérant qu'il y aura un taux de participation élevé !

IMG-1045.jpg
Si vous votez pour "BOURDON", tapez 1.
Si vous votez pour "LILIBELLE", tapez 2.
Si vous votez pour "EVINRUDE", tapez 3.
Si vous votez pour "DESIRE", tapez 4. (ben oui, je sais, c'est pas une proposition de lecteur...)


A vos claviers !
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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 01:15
Mon cher Victor, patience.jpg
Nous sommes mercredi 29  août. J'aurais dû recevoir mon scooter en fin de semaine dernière. Toujours pas de  coup de fil du garage pour m'annoncer : "Mademoiselle Mirabelle, votre scooter est arrivé !". Grrr... Je reprends l'école la semaine prochaine, l'adrénaline monte, j'en ai des fourmis dans les jambes, je suis prête à dégaîner mon cartable... Il faut croire que le ciel met à l'épreuve ta capacité à gérer plusieurs sources de stress à la fois ! Peut être... Mirabelle, j'ai une idée ! Ah ? Et si nous appelions ton scooter "Désiré" ou "Patience" ? Humm... Cela coinciderait avec ton état d'esprit ! Surtout si ce petit nom peut, en même temps, faire référence à cette s*******e de permis de conduire qui me fait un pied de nez depuis plus de deux ans... Ceci dit, les propositions de nos lecteurs ne sont pas mal non plus... J'espère que tu en as pris note ! Bien sûr ! Pour qui me prends-tu ? J'attends juste d'avoir sa trombine sous les yeux pour faire mon choix et l'annoncer au grand jour de la blogosphère ! En attendant... Tu atte
nds ! Tu m'en sors les mots de la bouche...
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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 01:09
Mon cher Victor,

Bon. Finalement, le sort ne s'acharne pas sur moi. Quelle entrée en matière... Que me vaut un si joyeux sourire ? Tu te souviens, l'autre jour je t'avais raconté mes déboires avec le scooter que je n'ai pas encore... Ah oui... Tu disais ici que le garage était fermé et tu craignais un congé annuel... Eh bien, en fait, il n'en est rien ! C'était le pont ! Dire que tu n'osais pas l'espérer ! Du coup, vendredi, j'ai pu signer un chèque (d'une somme que je ne dévoilerai pas !) pour commander un beau scooter tout noir qui sera en ma possession en fin de semaine prochaine ! Ce qui te laisse le temps, donc, d'apprendre à le manier avant la rentrée !

Tout à fait ! Désormais, se pose un autre problème... Tu ne peux pas SIMPLEMENT te contenter que celui-ci soit résolu ? Non ! Parce que comme tu le sais, Victor, je causerai avec toi de mes aventures scooteresques et ce petit engin va partager ma vie pendant un petit bout de temps, jusqu'à ce que j'obtienne enfin le papier rose. Humm... Alors je me disais : si on lui trouvait un nom ? A ton scooter ?! Oui. Jusqu'où iras-tu dans la fantaisie ?! Je n'en ai pas la moindre idée, ma pauvre petite fille ! Il faut dire qu'à mon époque, les scooters, tu sais ce qu'il en était, hein... Alors je n'ai pas une réserve de prénoms très fournie, comme tu peux t'en douter... Moi non plus ! Alors demandons leur avis à nos lecteurs ! Bien sûr, il faudra le leur demander gentiment, n'est-ce pas, y mettre les formes, tu connais tes lecteurs, Mirabelle... Mais je suis certain, par exemple, que ta marraine T1 (T2, Victor, T2 ! La T1 n'est pas éternelle !) aura des idées, elle qui a donné des noms à son vélo et à sa mobylette ! Oui. Et je compte évidemment sur le génie de tout blogueur qui écouterait nos conversations, fidèle ou de passage ! Bien sûr... Cher lecteur, ayez l'obligeance de nous faire part de vos talentueuses illuminations dans les commentaires !
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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 16:01
Mon cher Victor,scooter.jpg
Cet après-midi, dans la 306 de mon petit papa (avec ce dernier au volant, évidemment, je ne suis pas folle !), direction le concessionnaire  d'une petite ville non loin de la nôtre, spécialisé dans les véhicules à deux roues. Ahhh ! Le grand jour est arrivé, à ce que je vois ! Ne m'en parle pas, Victor... Tu m'as l'air complètement désemparée... Que se passe-t-il ? C'est une longue histoire... Le feuilleton "Mirabelle sur la route" continue !

Sur les bons conseils de mon beau-frangin, j'ai opté pour l'engin ci-dessus.
De la même couleur ? Non, pas en bleu. Enfin, de toute façon, rien n'est fait, et là n'est pas le problème. Donc il y a un problème ? Oui. Il n'y a, dans les environs de ma petite ville, qu'UN SEUL concessionnaire distribuant la marque de ce scooter, un K***O. Nous nous y rendons en début d'après-midi, je me vois déjà remplir les papiers d'assurances et tout le tralala. Bon. A 14 h 30, nous sommes devant le garage. Pas un panneau d'information concernant les horaires d'ouverture, rien. Ce n'est pas très correct, ça... La grille est fermée. Nous nous garons non loin du garage et attendons paisiblement l'ouverture de celui-ci.

Cinq minutes plus tard, cinq autres véhicules stationnent comme nous, à attendre bêtement. Deux adolescents en moto rejoignent cette joyeuse ribambelle, ainsi qu'un petit monsieur sur un vélo. Je soupire et mon papa tapote sur son volant. J'appelle le numéro indiqué sur la façade du garage. Rien. Ca sonne dans le vide. Bon. A 15 h, toujours personne. Les grilles sont désespéremment fermées. Le petit monsieur avec le vélo s'en va, ainsi que deux autres véhicules. Nous faisons de même, et je rentre chez moi complètement dégoûtée. Aie aie aie... Tu n'as vraiment pas fini de souffrir avec les engins de locomotion, toi, qu'ils soient à deux ou quatre roues !

Alors, évidemment, maintenant, j'en suis au stade des hypothèses : soit le garagiste fait le pont (ce dont je doute franchement), soit (et là, c'est plus pausible, même si ça tue sur place...) il est en vacances. Dans tous les cas, moi qui avais prévu d'acquérir ce petit bijou dès cette semaine pour l'avoir en main avant la rentrée, me voilà bien embêtée. Mais enfin, Mirabelle, il n'y a pas que ce scooter sur terre ! Il y a d'autres marques, j'imagine ! Oui, bien sûr... Mais c'est celui-là qu'il me faut ! Encore un caprice... Ca n'a rien d'un caprice : j'ai fait tous les sites possibles et imaginables, de MBK jusqu'à Piaggio, en passant par Yamaha... Et tu vas me croire si tu veux : aucun ne correspond mieux à mes attentes !

Le K***O a un grand porte-bagage, comme on le devine sur la photographie (j'ai halluciné, d'ailleurs, c'est de plus en plus dur de trouver un scooter avec un porte-bagages, de nos jours...), ainsi qu'un coffre pour mettre le casque (enfin, le mien, que j'utilise d'habitude pour faire de la moto avec mon Mystérieux Inconnu, ne rentre pas dedans ; ça peut tout aussi bien servir à mettre les courses, hein ?) et un crochet pour les sacs. Ca n'a l'air de rien, comme ça, mais... Je confirme ! Mais c'est primordial, car je dois au maximum tenter de me simplifier la vie ! Humm... Enfin bon, même s'ils sont en vacances, ce n'est pas un drame... Si cela n'est pas un drame, on en est tout de même pas loin : mon beau-frangin m'a rapporté les propos du concessionnaire qui a déclaré ne pas en avoir en stock
souvent ... D'où un délai d'au moins quinze jours pour recevoir ce deux-roues ! Ah oui... Là, c'est un peu plus ennuyeux... Tu me diras, au point où j'en suis...

Bref. En rentrant chez moi, j'étais très énervée, et je me suis dit que si la fatalité n'était pas de ce monde... Enfin... Quand même, c'est fou... On dirait qu'une force, là-haut, veut à tout prix m'empêcher de prendre la route, avec quelque engin que ce soit ! Tout de suite... La force supérieure... Laisse-moi soupirer...
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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 02:44
Mon cher Victor,serelever.jpg
Alors, que s'est-il passé hier ? Je ne vais pas rentrer dans les détails. Pas envie. Tu n'as pas provoqué d'accident, au moins ? Parce qu'avec l'illustration de la conversation d'hier... Ah non, aucun accident. Je me suis rendu compte après coup que j'avais pu vous induire en erreur, nos lecteurs et toi... Navrée ! Non, il n'y a pas de eu de boum. C'était juste pour signifier que je m'étais ramassée une fois de plus ! Bon. Alors ? Alors pour une fois, je ne te raconterai pas tout. Et je peux savoir ce qui justifie ce silence soudain ?

Hier, après avoir inséré l'illustration de l'article "Handicapée du volant (3)", j'ai failli tout raconter, en long, en large et en travers. J'aurais pu geindre sur mon sort une fois de plus et invoquer le destin qui m'aurait faite incapable de conduire. Bon. Et puis, après réflexion... Tu vois, Victor, il est 8 h 30 et je viens de me lever. Le réveil a été assez douloureux (c'est pas évident, de se souvenir que j'ai raté le permis une troisième fois...) mais si je veux réellement obtenir ce permis un jour, il faut que je change de système de fonctionnement.

Alors tu ne sauras que l'essentiel : je vais retirer mon dossier de l'auto-école la semaine prochaine. Je vais acheter un scooter dans les jours qui viennent. Avec le plus de bonne humeur et d'optimisme dont je sois capable. Parce qu'un jour, je vais y arriver, je vais l'avoir, cette saloperie de permis ! Oui, tu as raison... Après tout, des gens de gens vivent sans voiture, ce qui est sensiblement la même configuration, si on fait un petit effort pour l'envisager comme tel... Oui. Ca va compliquer considérablement ma vie quotidienne mais... C'est jouable ! Voilà la Mirabelle que j'aime !

Je trouverai une autre auto-école, Victor. Je vais reprendre confiance. Ne plus avoir honte de moi-même. Effacer de ma mémoire le nombre d'heures que j'ai effectué jusque là. Je vais tout recommencer, dans un nouvel établissement, où l'on ne me connaîtra pas, où l'on ne me jugera pas. A la bonne heure ! Alors, aujourd'hui, ce n'est peut être pas l'article que nos lecteurs et toi vous attendiez. Je ne raconterai pas mes bêtises, je suis navrée. Nous pouvons imaginer ce que nous voulons, en somme ! Oui, car ce n'est pas ce qu'il faut retenir. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'à partir de maintenant, tu ne m'entendras plus me plaindre ! Jamais, tu es sûre ? Bon, d'accod, peut être encore quelques fois mais... Jamais avec autant d'intensité que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant !

Je ne sais pas combien de temps cela prendra, Victor. Non, vraiment, je ne sais pas. Le transfert de dossier peut être long et il me faudra trouver une auto-école qui sache me redonner confiance. Et même, si au mois de juillet prochain, j'aurai le code depuis trois ans, je ne dois pas désespérer. Qu'est-ce qu'on s'en fiche, de ça, Mirabelle ! Eh bien, non, en fait, c'est important, tu sais... Le code n'est plus valide au bout de trois ans ! Ah... Ce qui signifie que tu devras le repasser si, par malheur, tu n'obtiens pas ton permis avant ? Eh oui ! Ah... Voilà qui est embêtant ! Mais nous n'en sommes pas encore là ! Je vais y arriver. Je serai patiente. Peut être que je ne suis pas encore totalement prête à conduire, ou alors, peut être que j'ai juste besoin de me sentir bien pour y parvenir. Nous verrons. Je sais que ce sera encore long. Mais je vais y arriver.

Et puis, ce qui est sympa, c'est que c'est dans cette catégorie que je raconterai mes folles aventures avec mon scooter ! Oh oui ! Cela nous promet de bonnes parties de rigolade ! Il faudra lui trouver un nom, à celui-là ! Bon. Il va falloir d'abord que j'apprenne à en faire. J'espère que ce n'est pas trop compliqué. Il paraît que les auto-écoles délivrent des mini-formations pour les 50 cm3. Pourvu qu'on ne me dise pas que j'ai besoin de plus d'heures que prévu ! Souviens-toi : pas d'esprit négatif, Mirabelle ! Oui, bon. En tous cas, j'aurai finalement un scooter, après en avoir violemment désiré un à quatorze ans ! Eh oui... La vie est bien ironique... Et puis tu vois, tout vient à point à qui sait attendre ! On dirait bien...
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