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Cher lecteur,

Exceptionnellement, nous nous adresserons à toi directement : ce site n'est en aucun cas une biographie de Victor Hugo. Alors si tu pensais trouver ici la vie de notre Totor national en long, en large, et en travers, passe ton chemin !

 

Pour bien comprendre les propos de nos deux protagonistes :

1° Des caractères gras de couleur bleue quand Victor s'adresse à Mirabelle

2° Une police des plus classiques quand Mirabelle s'adresse à Victor

 

Sur ce, bonne lecture !

 

Un Mot Au Vol ?

Papotage ArchivÉ

Opinion


Et si vous nous faisiez part de votre opinion ?

Victor mène l'enquête.

Parce que Mirabelle se le demande !




personnes ont écouté la conversation entre Mirabelle et Victor depuis leur rencontre.


Aujourd'hui, à :

il y a personne(s) qui papote(nt) avec Mirabelle et Victor.


La requête de Victor :

  • Parce que Mirabelle et moi-même aimons beaucoup de gens... Allez donc jeter un coup d'oeil à notre tour de tables !
 

Nos recommandations :

  • Un clic et vous y êtes... Si vous souhaitez quelques conseils pour guider votre lecture, bien entendu !



Lexique IUFMesque à l'usage des non-initiés :

  • Mirabelle, dans son infinie bonté, a daigné me proposer (ainsi qu'à toi, ô lecteur non affilié à l'Education Nationale !) un lexique de rattrapage, sensé me donner les repères indispensables à la compréhension de deux rubriques.


18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 00:00

Mon cher Victor,

Après notre petite conversation d'hier, j'ai réfléchi. Il me semble, en tentant d'adopter un point de vue objectif, que depuis quelques semaines déjà, j'ai perdu le ton pessimiste et désabusé qui caractérisait nos débuts. Serait-ce l'effet de ta réussite au concours ? J'imagine que ce succès y est pour beaucoup, en effet... Tu sembles le regretter ? C'est à dire qu'en balayant tous les sujets que j'ai pu échanger avec toi jusqu'ici, ceux qui demeurent les plus chers à mon coeur sont souvent les plus douloureux. Comme par exemple tous les articles que j'ai pu écrire dans la catégorie "Mirabelle et Johan, les amants terribles". Catégorie à laquelle tu as mis un terme, si mes souvenirs sont exacts. Ils sont exacts, Victor. Est-ce à dire que tu préférerais écrire des articles douloureux ? Comme tu y vas ! Non. Seulement...

Depuis quelques temps, je ne me perçois plus de la même façon en tant que blogueuse. Là encore, éclaire ma lanterne ! Le 28 Janvier 2006, c'est à dire le jour où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, notre conversation a été engagée sur le ton de la confidence métaphysique, proche du : où suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j'erre ? En effet... N'as-tu pas perçu quelques changements sur ce plan, Victor ? Si, bien sûr. Tu sembles aborder la vie plus légèrement et par conséquent, le ton de nos conversations est plus léger, plus badin... C'est exactement là où je souhaitais en venir ! Quels sont tes articles préférés, Victor ? Humm... Question difficile... Il faudrait que je les relise tous, mais j'aime particulièrement les articles où tu te montres un peu mélancolique... Tu as dans ces moments une tournure d'esprit qui me touche tout particulièrement ! Et tu dis que nos conversations d'aujourd'hui sont plus légères ? C'est mon avis... Tu as l'air embêtée ?

Comme tu le sais, j'aime écrire. Et ? Et ma "tournure d'esprit", comme tu le dis si bien, m'amène à entretenir, en général, un goût certain pour le mélodrame, la tristesse et autres mélancolies. Et ? Et depuis quelques temps, je peine à écrire des articles intéressants, dont je sois satisfaite. Et ? Arrête avec tes "et", Victor, c'est fatiguant... Et je n'aime pas ça. Tu n'aimes pas mes "et" ou tu n'aimes pas tes articles tels que tu les écris aujourd'hui ? Je n'aime pas mes articles tels que je les écris aujourd'hui. Et à quoi est dûe cette insatisfaction ? Au fait... Accroche-toi bien, Victor, car ce que je vais dire est bougrement tordu... Au fait qu'en ce moment, il n'y a plus grand chose qui cloche dans ma petite vie. Magnifique ! Bientôt, tu vas regretter d'être heureuse ! Je ne suis pas heureuse. Cependant. Cependant ? Je ne suis pas malheureuse non plus ! Il y a une différence, c'est exact ! Et cette "différence" se ressent, à mon avis, dans mes articles, jusque dans mon style !

J'aime le malheur, Victor. Cela peut paraître curieux, mais c'est ainsi. Les plus belles chansons sont les plus désespérées. Mes romans de prédilections sont des tragédies (ahhh ! "Anna Karénine" ! Ahh ! Madame Bovary !). Les films qui me touchent le plus se terminent mal (non, ils ne se marièrent pas et n'eurent, par conséquent, pas d'enfants !). C'est ainsi. Curieux, effectivement... Et quand j'écris...

Quand j'écris, si ma "tournure d'esprit" est portée vers la tristesse, la mélancolie, il me semble que mes idées s'enchaînent, fluides, que les mots se bousculent, harmonieusement, que les phrases ont une tonalité particulière, une tonalité que je ne parviens pas à restituer en étant "sereine". Vois-tu ce que je veux dire, Victor ? Humm... En résumé, il me semble que je créé plus facilement si je suis malheureuse. C'est le cas de nombreux artistes, c'est vrai. Et c'est spécialement le cas dans l'écriture ! Le malheur inspire plus que le bonheur, pour la simple raison que le bonheur est, par définition (en supposant qu'un jour on puisse l'atteindre !), l'absence de frustration, un état de plénitude qui entraîne moins de questionnement. Ce qui explique que les plus belles oeuvres aient été écrites lorsque leurs auteurs étaient plongés dans une sorte de mal-être existentiel !

Alors, puisque tout va bien dans ma vie (ou presque : qui peut se vanter d'avoir une existence ronronnante de bien-être ?), j'ai plus de mal à écrire. C'est normal... Et j'en arrive à souhaiter, ou quasiment, de créer mon propre malheur pour écrire de manière plus satisfaisante ! Mirabelle... Oui, Victor ? Je me demande parfois si tu es saine d'esprit ! Enfin, Victor, tu sais bien que c'est une façon de parler... Je ne veux pas vraiment être malheureuse ! Je m'attends à tout, avec toi !

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16 juillet 2006 7 16 /07 /juillet /2006 00:00

Mon cher Victor,

Je n'ai rien à te dire aujourd'hui... Quoi ? Je n'ai rien à te dire. Ce n'est pas possible ! Tu trouves toujours quelque chose à dire, même sur les détails les plus insignifiants ! Non.

Je suis en vacances. Désoeuvrée. Tout va bien (ou presque...). Eh bien, parle-moi du "presque" ! Non, je ne veux pas parler du "presque". Très bien, très bien... Pas la peine de faire cette mine ! Bon... Tu n'as pas une de tes considérations sur la vie en réserve ? J'en ai quelques unes. Mais pas envie de les exposer... Je ne comprends pas, Mirabelle : tu affirmes que tout va bien ou presque, tu refuses d'évoquer ce "presque" et pour la première fois depuis le début de ces conversations, tu ne te lances pas dans des pensées existentielles ! Que se passe-t-il ? Serais-tu triste ? Presque... Oh, écoute, arrête avec tes "presque", Mirabelle ! Dis-moi quelque chose, n'importe quoi !

Que veux-tu que je te dise, Victor ? Voilà six mois que nous bloguons. Et je crains bien d'avoir épuisé mon stock de sujets. Si ce n'est que ça ! Quoi ? Mais c'est déjà beaucoup ! Oh, eh bien... Je redoutais que quelque chose n'aille pas... Je veux dire... Dans ta petite tête d'entêtée orgueilleuse et timide...  Toi, par contre, tu as l'air d'avoir beaucoup de choses à me dire, Victor ! Que sous-entends-tu ? Oh... Rien... Ou presque ! Pas de "presque", Victor, s'il te plaît ! Mais je ne fais que jouer ton petit jeu ! Il n'y a aucun petit jeu là-dedans...  Je n'ai aucune inspiration aujourd'hui et puis c'est tout ! Alors pourquoi m'avoir donné rendez-vous pour ces conversations quotidiennes ? Parce qu'elles sont quotidiennes, justement ! C'est tout ? Eh bien... Bien sûr que ce n'est pas tout, je m'en doutais ! Je renouvelle ma question, Mirabelle : ne serais-tu pas un petit peu triste, par hasard ? Non. Enfin... Presque !

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 00:00

Mon cher Victor,

Mardi matin, j'ai fait quelque chose que je n'ai PAS DU TOUT l'habitude de faire. Ah ! Je suis curieux de savoir ce que c'est ! Toi qui détestes perdre tes repères ! Tu exagères, Victor : je ne suis pas du tout comme ça !

Comme je l'annonçais dans cet article, j'ai rencontré un blogueur. Ou, plus précisément, UNE blogueuse. Qui ça ? Qui ça ? Tu sais, j'y ai pensé toute la nuit, et j'ai une petite idée. Ah oui ? Et quel est ton pronostic ? Sachant que tu es à Rouen pour quelques jours et que notre chère Océane habite à proximité, je pencherais pour elle... N'est-ce pas que c'est elle ? Bravo Victor ! Il s'agit effectivement d'Océane ! J'ai gagné !

Je n'avais encore jamais rencontré quelqu'un de la blogosphère. Ce n'était pourtant pas faute d'y songer... Combien de fois me suis imaginée face à Matthieu, par exemple, qui habite à deux rues de chez moi ? Et ces questions, ces doutes : et si je n'avais rien à lui dire ? Et si le réel gâchait notre entente blogosphèrique ? Et si... Avec des "mais" et de "si", on met Paris en bouteille ! Ce n'est pas facile, tu sais, Victor, de passer du virtuel au réel. La confrontation avec la réalité n'est pas évidente. On prend un risque : celui d'être déçu et de décevoir. On prend aussi le risque d'apprécier la personne et d'être apprécié en retour ! C'est bien pour ça que j'ai accepté de rencontrer Océane !

Et alors ? Comment s'est passé cette rencontre ? Telle que je te connais, tu as dû t'en faire toute une histoire ! Eh bien pas du tout ! Humm... Je suis certain que tu mens ! Bon. Eh bien disons que je n'ai eu qu'un petit peu peur. De toute façon, je n'ai pas eu le temps de trop m'inquiéter : la rencontre s'est décidée très vite. Et puis, mardi matin, mon tram n'était pas en avance : je me suis dépêchée comme jamais, craignant de faire mauvaise impression, moi qui ne suis, en règle générale, jamais en retard ! Que tu dis... Mais non, c'est la vérité !

Nous nous sommes retrouvées dans le centre de Rouen, puis nous avons pris un café à une terrasse. Tu nous as manqué, d'ailleurs, Victor... Je m'en doute ! Alors, comment est-elle physiquement ? Est-ce vraiment ce qui importe, Victor ? Et puis, comprends moi : peut être Océane ne désire-t-elle pas que je brise le mystère qui tourne autour de sa personne ! Après tout, si elle avait le désir de s'exposer un peu plus, sans doute aurait-elle publié une photo d'elle sur son blog ! Certes, certes... De toute manière, tu n'as pas tort : le principal n'est pas son apparence physique mais plutôt si le courant est passé ou pas entre vous... Qu'en est-il de ce côté-là d'ailleurs ?

Océane m'est apparue fidèle à ce que j'ai pu entrevoir entre les lignes de son blog. Une femme réfléchie, avec ses zones d'ombre, déterminée, qui aime profondément ses enfants et parle de ces "deux monstres" avec une extrême tendresse. Une femme attachante, en somme, avec qui j'ai passé une heure agréable, à bavarder, à écouter... Cela s'est bien passé alors ? On ne peut mieux, effectivement ! Désormais, je sais que je lirai le blog d'Océane autrement. Je pourrai mettre un sourire sur son  blog, un visage sur ces phrases... Les traits que j'imaginais ont maintenant une forme tout à fait précise, nette. Plus aucun flou. Juste une personne. De plein pied dans la réalité. Et tu ne regrettes pas de ne plus pouvoir imaginer, justement ? Bien sûr que non. C'est même tout le contraire ! Le plaisir que j'éprouvais à la lecture du blog d'Océane n'en sera que renforcé, je n'en doute pas le moins du monde ! Eh bien tant mieux, tant mieux... Et tu comptes reproduire souvent ce genre d'expérience ? Avec d'autres blogueurs tu veux dire ? Oui. Eh bien... J'estime que cela peut être très enrichissant. Alors tu laisses la porte ouverte ? Oui, je laisse la porte ouverte !

 

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 00:00

Mon cher Victor,

Il y a des fois où je me dis que la planète blogosphèrique ne tourne vraiment pas rond... Que se passe-t-il encore ?! Mel a mis fin à son blog... J'étais sûr que tu allais me parler de cela... J'ai été y faire un petit tour moi aussi, et j'ai pu le constater par moi-même. Tu te rends compte, Victor ? Cela ne t'a pas fait un choc ? Si, bien sûr. Il est vrai que nous avions nos petites habitudes sur ce blog... Elle est partie sans crier gare, comme ça, avec un brin de provocation (elle publie des photographies mais continue d'affirmer qu'elle ne reviendra pas sur sa décision). Il n'y a plus rien que ses liens. Plus d'archives... Rien ! C'est son choix... Il nous faut le respecter. Bien sûr. Mais tout de même... Ca fait drôle ! Et puis, c'est tellement brutal...

Tu comprends, Victor, je respecte le choix des blogueurs. Libre à elle : après tout, elle en est la créatrice, et le devenir de ce blog ne dépend que d'elle. Mais Mel avait beaucoup de lecteurs. Des lecteurs fidèles, attristés par ce départ si brusque, comme l'est Ellalie, par exemple. J'ai la faiblesse de penser que la blogosphère est une sorte de communauté, à laquelle chaque blogueur adhère, avec plus ou moins d'implications. Quand DS a quitté ce cercle, Mel a été touchée. Très touchée. Si elle avait laissé ses archives, je t'aurais renvoyé à un article bouleversant qu'elle a écrit sur ce sujet, mais malheureusement, son blog est désormais vide de tout écrit. Je l'ai déjà lu, me semble-t-il. Il était beau, je le reconnais...

Et pourtant, pourtant, elle nous fait la même chose que DS ! Mel avait été blessée par ce départ de DS, allant même jusqu'à dire que la blogosphère n'avait plus la même couleur sans sa blogueuse favorite. Avec d'autres, elle avait même crée un site militant pour le retour de DS, preuve que la blogosphère est une communauté, et que l'on peut toujours essayer de faire revenir ceux que l'on aime sur leur décision ! C'est ce que nous tentons tous de faire, désormais, sur le blog de Mel. Son dernier article est truffé de commentaires blessés, surpris... On la supplie de revenir. Elle reviendra, tu crois ? J'espère que oui. Mais la Mel que je connais n'est jamais que la Mel virtuelle. C'est sans doute la Mel réelle qui a parlé, et la Mel de tous les jours, celle qui peine à écrire ses article, dont les idées s'essoufflent (c'est du moins ce qu'elle affirme), je ne la connais pas...

L'inconvénient de la blogosphère, c'est que les lecteurs n'auront jamais qu'un produit fini : un article peaufiné, bien écrit, bien construit... Dont il manque, logiquement, le cheminement intellectuel. C e que tu dis là est valable pour n'importe quel autre écrit. Un roman, par exemple, est un produit fini également. L'écrivain l'a travaillé, retravaillé, il a douté, rayé des passages, réécrit certaines phrases, mais le lecteur n'en aura jamais que la version finale, celle qui met de côté toute trace d'évolution. Tu as raison, Victor... Il est donc compréhensible que les lecteurs soient surpris, choqués par un départ blogosphérique. Il me semble, oui... Humm...

Quoi qu'il en soit, en y réfléchissant un peu, tout peut s'arrêter d'un coup, brutalement. "Les chroniques de Mel", que je lisais très régulièrement, et avec plaisir, ne sont désormais plus qu'une seule page... Avec des photos, certes, mais plus d'articles, plus d'archives. Et c'est encore cela que je trouve le plus dommage : pourquoi priver de nouveaux arrivants d'articles riches, bien écrits, bien pensés ? Si elle considère que son blog est terminé, il est logique de retirer les archives... Dans ce cas, pourquoi ne pas supprimer son compte, au lieu de laisser à tous l'espoir d'un retour, malgré tout ? Peut être qu'elle aime constater que les blogueurs tiennent à elle, via les commentaires... Tiens, tu sais bien qu'après le laconique "Ciao bye bye", elle a tout de même publié deux photographies : peut être n'est-elle pas totalement guérie de la fièvre blogueuse !

De toute façon, la blogosphère est une planète fluctuante. Cercle de blogueurs favoris, petites habitudes sur tel ou tel blog... Et quand certains quittent la planète, que ce soit pour toujours ou temporairement, les habitants ont un sentiment de vide, ou du moins de manque. Mel qui s'en va. Matthieu et Sev qui sont en vacances... Mais enfin, l'avantage de la blogosphère, c'est que l'on rencontre des blogueurs en permanence ! Ne vois pas tout en noir, Mirabelle ! Heureusement que tu es là pour me secouer les puces, Victor... Tiens, au fait, je devrais rencontrer une certaine blogueuse d'ici peu !!! Qui ça ?? Qui ça ?! Je garde la surprise...

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22 juin 2006 4 22 /06 /juin /2006 00:00

Mon cher Victor,

Mirabelle ! On m'a attribué le rôle de messager une fois de plus ! Comment ça ? Tu te souviens de ce questionnaire ? Bien sûr. Eh bien, Laflote m'a chargé de t'en remettre un autre ! J'ai donc quelques petites questions à te poser... Tu as deux minutes ? Pour toi, j'en trouve toujours !

1. Ton juron préféré en voiture ? Je n'ai pas (encore) le permis. Est-ce que ça compte en tant que passager ? Si oui, mon juron préféré est incontestablement : "Fait chier !"

2. Tes chaussures favorites ? : les chaussures à talons mais pas trop hauts, hein, il s'agit de ne pas se péter les pieds !

3. L'odeur qui t'émeut le plus ? : celle de l'homme que j'aime... (je parle en général et je ne veux pas de questions indiscrètes !) ;-)

4. Ce que tu fais quand tu ne fais rien ? : je rêve, j'angoisse, ou les deux à la fois...

5. Ce que tu voudrais dire à ton père ? : Merci de m'avoir entraînée au 1500 m !

6. Dans ton Ipod, tu écoutes en boucle... ? : Je n'en ai pas, mais j'imagine que si je parle de mon MP3 ça revient au même. En ce moment, je suis à fond dans la bande originale des "Chariots de feu".

7. La dernière fois que tu as pleuré ? : quand j'ai été voir "Volver". Une vraie fontaine !

8. Tu te regardes dans la glace et tu te dis... ? : "Que tu es laide, ma pauvre fille... En plus, tu es coiffée n'importe comment !"

9. Dernier tableau accroché chez toi ? : Euh... En fait, je n'ai pas de tableau accroché chez moi...

10. Tu pourrais y passer des heures... ? : Dans ma chambre, à chanter à tue-tête...

11. Ton luxe de la vie ? : Profiter du soleil en sirotant un Pulco agrumes...

12. Au p'tit déj, tu ne pourrais pas te passer de... ? : euh... En fait je pourrais me passer de beaucoup de choses, mais un p'tit déj n'a pas la même saveur sans une bonne tasse de thé !

13. La dernière fois où tu as trop bu ? : Lundi soir, à un apéritif, avec mes copines d'IUFM.

14. Ce que tu n'as point encore osé faire ? : Me laisser aller...

15. Tu n'es pas superstitieuse, mais... ? : on m'a dit "Merde" pour la suite de mes oraux, et j'ai dit merci... Ca m'a empêchée de dormir ! Argl...

16. A ton dîner idéal, tu réunirais... ? : Euh... Les gens que j'aime, ce serait déjà bien !

17. Ton couple mythique ? : je n'en ai pas, mais j'ai beaucoup d'admiration pour les couples qui sont toujours ensemble après des années, qui s'aiment et se le montrent... Ca, ça m'épate !

18. Ton coupe-faim ? : l'angoisse.

19. Ton voeu le plus cher ? : avoir le concours et le permis la même année ! Cette année, si c'est possible... (tant qu'à faire...)

Merci Mirabelle ! De rien, Victor !

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15 juin 2006 4 15 /06 /juin /2006 00:00

Mon cher Victor,      

Depuis combien de temps nous retrouvons-nous pour ces conversations ? Eh bien... Nous nous sommes rencontrés le 28 Janvier 2006, me semble-t-il, et depuis, nous ne sommes plus quittés ! Le temps passe à une vitesse... Pour moi aussi, je dois dire ! Je suis vraiment heureuse de te connaître, Victor ! Tu étais mon idole, je rêvais de te rencontrer mais... Mais ? Mais j'ai bien peur que cette relation soit très inégalitaire ! Je me demande parfois comment tu peux me supporter : à ta place, face à mes caprices, mes jérémiades, mes doutes, mes angoisses, il y a longtemps que je serais partie, et sans payer l'addition ! Je t'aime bien, tu sais, Mirabelle... Tu m'attendris ! Bien sûr, parfois, tu m'agaces un peu, mais enfin... Cela fait partie de ton charme ! Cela me touche beaucoup, ce que tu me dis, Victor. C'est sincère... Je sais. Mais j'ai beau le savoir, j'en rougis !

Voilà donc presque cinq mois que nous conversons ensemble, et peu à peu, beaucoup de gens, assis à des tables voisines de la nôtre, se sont joints à nous. Certains, je le vois bien, nous écoutent sans rien dire. Qui sait ? Peut être qu'ils n'osent pas se lever, et nous dire : "excusez-moi, je viens tous les jours ici et mon oreille a souvent traîné du côté de votre table. Il se trouve que vous m'avez l'air très sympathiques... Pourrai-je m'installer à côté de vous ?" ! Ils devraient, pourtant ! A ce que je sache, moi, Victor Hugo, je n'ai encore jamais mangé personne, et toi encore moins ! Il y a beaucoup de gens silencieux, près de nous. Regarde, Victor : celui-ci nous lance des oeillades depuis des jours et il n'est jamais venu nous parler ! C'est fort dommage ! Comme tu dis...

J'ai un message à faire passer, Victor. Dommage, je n'ai pas de porte-voix ! Dis-le bien fort, cela suffira ! Je voudrais remercier les bloggueurs, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent. Certains ont leurs petites habitudes chez nous, d'autres sont plus timides et n'osent pas participer à nos conversations. Quoi qu'il en soit, je voulais leur dire, à tous, que je les remercie du fond du coeur de nous porter tant d'intérêt. Je n'aurais jamais pu imaginer que mes petites histoires t'intéresseraient un jour, Victor, et je dois dire que j'osais à peine rêver que des collègues de la blogosphère puissent trouver du plaisir à lire ces lignes ! J'ai toujours énormément de plaisir à tenir ces conversations : j'espère qu'elles dureront longtemps, très longtemps ! Et puis... J'espère aussi que ces gens, qui fréquentent le même café que nous, qui viennent de temps en temps, ou plus régulièrement, perpétueront cette tradition et donneront envie à d'autres de nous rejoindre. Je l'espère aussi !

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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 00:00

Mon cher Victor,

Bon, Mirabelle, aujourd'hui, c'est moi qui prends la direction des opérations ! Il se trouve qu'Anilori m'a fait parvenir un questionnaire, qu'elle m'a chargé de soumettre à ta réflexion. Qu'en penses-tu ? Mais Victor, d'habitude, c'est moi qui décide de la tournure de notre conversation ! Eh bien, cela changera de d'habitude, voilà tout ! Tu ne veux pas me faire plaisir ? Bon, bon, si tu y tiens... Je t'écoute ! Ahh ! Alors je pose les questions, et toi, tu réponds ! Il me semblait bien que c'était le principe...

 
- Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18, écrivez la 4è ligne :
"Qui fut sa cousine germaine" (c'est court, certes, mais attention, c'est de la qualité : Recueil de poèmes et chansons de Georges Brassens !) 
 
- Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télé ?
Roland Garros ! Roland Garros ! (Et vive le tennis, ça changera du football...)
 
- Sans vérifier, devinez l'heure qu'il est :
18 h 15
 
- Vérifiez, il est :
18 h 17. Bon, ça va, ma structuration espace-temps s'est bien faite quand j'étais petiote... ;-)
 
- En dehors du bruit de votre ordinateur, qu'entendez-vous ?
Le rebond des balles de tennis et les "Fauuuuutes !" des juges de lignes. Bon, c'est vrai, je regarde encore Roland Garros !
 
- Quand êtes-vous sortie pour la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
Eh bien, ce matin, pour aller à l'IUFM. Et puis ce soir, pour en revenir. Rien de bien passionnant, quoi...
 
Avant de faire ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Les derniers commentaires de mon blog.
 
- Que portez-vous ?
Un jean tout neuf (et magnifique, si vous voulez mon avis) un petit haut noir et des chaussettes ayant pour motifs des empreintes de pattes de... chat ! (spéciale dédicace à Berzerk !) ;-) 
 
- Avez-vous rêvé la nuit dernière ?
Oui sans doute. Paraît-il qu'on rêve toutes les nuits mais qu'on ne s'en souvient pas forcément. Là, il se trouve que je ne m'en souviens pas...
 
- Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Cet après-midi, en cours de musique.
 
- Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Plein de post-it. Une horloge. Des photos...
 
- Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Rien de rien.
 
- Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Que c'est bien agréable de se faire questionner par un écrivain célèbre ! ;-)
 
- Quel est le dernier film que vous avez vu ?
C'était Camping. J'ai pris beaucoup de retard dans mes films à voir ! Argl...
 
- Si vous deveniez multi-millionaire dans la nuit, qu'achèteriez-vous ?
Une maison en Toscane pour ma mère
Un Maine-Coon (re-spéciale dédicace à Berzerk !) ;-)
Une voiture (oui, je mets bien la charrue avant les boeufs...) ;-)
Un micro multi-directionnel
Un appartement à moi
 
- Dites-nous quelque chose que nous ne savons pas à propos de vous...
J'ai toujours mes canines de lait.
 
- Si vous pouviez changer une chose dans le monde, en dehors de la culpabilité ou de la politique, que changeriez-vous?
La distance. (oui, c'est laconique, je n'en dirai pas plus...)
 
- Aimez-vous danser ?  
J'adore. Mais malheureusement, j'ai la grâce d'un éléphant...
 
- George Bush ?
George Bush ? C'est qui, George Bush ? (oh, allez, on peut bien plaisanter un peu...)
 
- Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était une fille ?
 Jeanne (même si c'était le deuxième enfant...)
 
- Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était un garçon ?
Pierre (idem)
 
- Avez-vous déjà songé à vivre à l'étranger ?
Ouiii ! J'y ai déjà songé et j'y songe encore ! Je me vois bien sous le soleil italien, ou alors sous la brume londonienne... ;-)
 
-Que voudriez-vous que Dieu (s'il existe...) vous dise quand vous franchirez les portes du paradis?
Je t'ai bien observée et j'ai trouvé que tu étais quelqu'un de bien...
 
 
- Quelles sont les 4 personnes qui doivent faire le questionnaire sur leur blog ?
 

Bon, voilà, je l'ai fait, ton questionnaire, Victor ! Tu es content, j'espère ? Tout à fait ! Maintenant, j'attends de voir les réponses de tes quatre camarades !

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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 00:00

Mon cher Victor,

Les lecteurs de la blogosphère sont imprévisibles. Vraiment. Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Les articles qui ont le plus de succès ne sont jamais ceux sur lesquels on avait parié. Mais encore ? On écrit un article que l'on juge, le plus objectivement possible, "intéressant". On s'attend à déchaîner les foules avec un sujet sérieux, qui appelle à la réflexion. Lequel, par exemple ? Par exemple, le sujet de l'illettrisme. C'est un sujet qui me tient à coeur. Et j'avais été si estomaquée par ces chiffres (pour les retardataires, se reporter à cet article), que je me suis empressée de les révéler à la blogosphère, en vue de créer, dans ma naïveté légendaire, une prise de conscience générale. Cet article a suscité des réactions, c'est vrai, mais pas forcément plus qu'un autre.

En revanche, des articles plus anodins, comme celui-ci ou encore celui-là, ont obtenu des commentaires de manière bien plus significative, alors qu'à mes yeux (surtout pour celui-ci) il ne s'agissait que d'articles "sympas" renvoyant à mes passions qui, pensais-je, n'intéresseraient que moi. La preuve en est que non...  Alors à quoi est-ce dû ? Je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à répondre aux commentaires portant sur le chat. Connaître le rapport de mes lecteurs avec cette magnifique créature, qu'il soit bon ou mauvais, m'a apporté une certaine satisfaction, surtout quand je constatai que certains partagaient pleinement ma passion, et vouaient un amour profond à leur animal. Par contre, quand un lecteur, comme Berzerk, reste "froid" face à cette merveille de la nature, me voilà prise d'une fièvre de persuasion invraisemblable, et moi, Mirabelle, je me lance dans de grandes explications lyriques sur le pourquoi du comment il faut aimer le chat. Est-ce à dire que plus on est passionné dans la rédaction de ses articles, plus on suscite de commentaires ? J'imagine qu'il y a un peu de cela.

Pourquoi un article a-t-il du succès ? Pourquoi un autre ne remporte-t-il pas l'adhésion ? Est-ce une question de sujet, de traitement, ou les deux à la fois ? Je suppose qu'il y a un peu de tout. Le sujet est important, c'est vrai, mais un sujet intéressant n'est rien sans une rédaction à la hauteur. De même, une jolie plume qui n'a rien à dire aura du mal à captiver. C'est ce que tu penses, Victor ? Oui. Pourtant, beaucoup de gens tiennent des blogs sans avoir grand chose à dire... Et leur audience tient le choc ! Tu parles de ces blogs "journaux intimes" ? J'ai bien étudié ce genre de littérature, et bien souvent, il renvoie le lecteur à sa propre expérience. Ou du moins, il lui permet de comparer SON expérience à celle des autres. De se rassurer. De se dire que finalement, il n'est pas si malheureux qu'il le prétendait... Tu crois vraiment ? J'ai tendance à penser que les blogueurs sont curieux des autres, voilà tout. Bien entendu qu'ils sont curieux des autres ! Mais cette curiosité est une curiosité que l'on rapporte ensuite à soi. En lisant un blog, on se pose toutes sortes de questions : dans quelle mesure dit-il la vérité ? Sa vie est-elle réellement telle qu'il la décrit ? Est-elle mieux que la mienne ? Je trouve que tu pousses le bouchon un peu trop loin, Victor... Dans ce cas, ne viens plus me demander mon avis ! C'est fou, ça, tout de même ! Ne te vexe pas...

Bon, bon... En tous cas, le principal est que tu restes fidèle à toi-même. Que tu continues à écrire pour toi avant d'écrire pour les autres. Que tu ne publies pas un article selon "ce qui devrait marcher". Fais-toi plaisir. Ne pense pas à la réaction du blogueur, tu auras tout le temps de t'en occuper à la lecture des commentaires. Si un blog est rédigé sous le diktat de l'audimat, il perd de son charme, j'en suis sûr. Peu importe que ton "blog rank" stagne ou non, ne deviens pas comme ceux qui n'ont qu'un objectif : parvenir au top 50 ! Tu es au courant de tout ça, Victor ? Tu t'es perfectionné ! Je ne pensais pas que tu maîtrisais autant le vocabulaire blogosphérique ! Eh oui... Tiens, à propos du blog rank, j'aimerais bien que tu écrives un article là-dessus un de ces jours. J'ai remarqué que beaucoup de blogueurs en sont obsédés, et j'aimerais mieux comprendre ce phénomène. Tu pourras t'en occuper ? Bien sûr. S'il n'y a que ça pour te faire plaisir... 

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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 00:00

Mon cher Victor,

Suite à des articles de Matthieu et de Laflote, j'ai réfléchi. A quel sujet ? Au sujet de l'image que nous donnons de nous-même sur la blogosphère. Ah... Et quelle est l'image que tu donnes de toi-même, à ton avis ? Je ne me risquerai pas sur ce terrain, d'autant plus que je n'ai pas l'objectivité nécessaire pour prétendre me caractériser. C'est bien là, d'ailleurs, toute l'ambiguité d'un blog.

Il y a une part de narcissisme dans tout blogueur. Une part d'exposition. D'envie de se montrer. S'il s'agissait seulement d'un exutoire, on écrirait un journal, dans un cahier, avec un cadenas, comme ceux des enfants ! Tenir un blog est plus complexe. Tenir un blog, c'est encourager au voyeurisme : venez, venez voir à quoi ressemble ma vie ! En échange, j'irai voir à quoi ressemble la vôtre ! Tenir un blog, c'est en partie se comparer aux autres : ont-ils réussi ? Y a-t-il des similitudes entre nos parcours ? Quelle leçon puis-je tirer de l'expérience des autres ? A t'entendre, on croirait que les autres ne sont qu'un instrument. Pas de partage, alors ? Pas de liens qui se créent ? Tu m'as pourtant l'air d'en avoir créé, toi, des liens ? Minute, papillon... Chaque chose en son temps !

Chaque blogueur a donc une part de voyeurisme. Plus ou moins grande. Surtout plus ou moins avouée... Et toute personne tenant un blog a sur lui le regard de l'autre, qui différe du rapport entre écrivain-lecteur en cela que le blog permet une interaction directe entre deux acteurs, par le rôle prépondérant des commentaires. L'autre n'hésite plus à dire ce qu'il pense, devient celui qui juge, celui qui encourage, celui qui écoute, qui donne son opinion, qui pose des questions, qui rassureaussi... Tenir un blog, c'est faire partie d'un mini-tout, ayant sa propre unité, son propre mode de fonctionnement. Le terme même de "blogosphère" l'indique très précisément. Effectivement... Tenir un blog, c'est prendre du recul, ou du moins, plus exactement, TENTER de prendre du recul. Ecrire, est, de toute façon, un mode de distanciation, renforcé, dans le cadre de la blogosphère, par l'intervention de l'autre, incarnation même de l'objectivité. Mais quelle objectivité ?

Quelle objectivité quand tout commentaire se rapporte nécessairement à ce que le sujet a bien voulu dévoilé de lui-même ? Quelle objectivité quand ce qu'il dévoile est empreint d'émotion, de colère, bref, de sentiments ? De toute évidence, ces sentiments, ces émotions l'amèneront à déformer la réalité, à la manipuler, à la tourner à son avantage (ou à son désavantage, en imaginant que le blogueur en question cherche à se faire plaindre), trompé par ce qu'il ressent, par ces sensations qui l'emportent ? Il n'y a pas d'objectivité possible sur la blogosphère quand le blogueur s'implique en tant que personne. Ou, du moins... Je n'y crois pas. Je n'y crois pas quand le blog est classé dans la catégorie "journal intime" et que le blogueur dissèque son existence, fait part de sa vie privée, introduit son entourage dans son discours... Il est déjà difficile, quand est seul avec soi-même, de se connaître, de sonder ses sentiments, ses pensées... Alors quand il y a quelqu'un en face et que l'écriture repose sur la prise en compte du regard d'autrui, je doute franchement qu'aucune objectivité soit possible. Et quand est-ce que tu vas répondre à ma question de tout à l'heure ? Jamais je présume ? Je vais y répondre dans l'instant.

Tu me demandais ce qu'il en était, selon moi, du partage et des liens qui se créent sur la blogosphère. C'est un lieu d'échange, on ne peut pas le nier. D'échange et de grandes amitiés parfois, comme on peut le constater face au blog communautaire militant (c'est bien le mot) pour le retour de DS. Les blogueurs ont leurs petits chouchous. Ils s'attachent. Attendent les nouveaux articles de leurs préférés avec impatience. S'abonnent à cette fameuse Newsletter. Laissent des commentaires à chaque post, pas forcément pour faire profiter la blogosphère de leurs grandes idées, mais surtout pour montrer qu'ils sont là, en fidèles lecteurs qu'ils sont ! Oui, les blogueurs s'attachent. Aux loutres... Aux sciences... Aux jeunes tourtereaux à la recherche d'un nid... Aux tenniswomen... C'est la vie de la blogosphère à l'état pur. C'est ce qui en fait le charme et l'indéniable spécificité...

Parlons désormais du blogueur en tant qu'écrivain. Le "parlons" n'est pas très approprié : Victor se tait, je te signale ! Excuse-moi, Victor... Il est vrai que cette conversation ressemble plus à un exposé qu'à une discussion ! Mes plus plates excuses. Allez, termine, termine, je commence à bailler... Je résumerai alors ! S'il te plaît, oui... Je suis une blogueuse-écrivain. Je parlerai ici de mon cas personnel, car je ne sais si mes collègues fonctionnent de la même manière que moi...

Mirabelle, c'est moi. Pas complètement cependant... Mirabelle est un mélange de ma personne et d'un personnage, une parcelle de roman, dont l'histoire m'amuse : ses soucis de coeur, ses angoisses du concours, sa famille qui se disloque, son admiration pour les écrivains, ses envies de pousser la chansonnette... Mirabelle suscite des réactions multiples et variées de la part des internautes : on la perçoit tantôt timide, tantôt trouillarde, tantôt révoltée, tantôt geignarde... Mirabelle m'attendrit. Mirabelle m'inspire. L'entourage de Mirabelle m'attendrit et m'inspire. Cette jeune fille a tous mes défauts, que je tourne au ridicule. Elle a aussi quelques unes de mes qualités, que j'exploite moins puisque moins drôles... Mais Mirabelle, ce n'est pas moi. Je ne m'appelle pas Mirabelle.

J'avais bien compris que c'était un pseudonyme... Si tu crois apprendre quelque chose au vieux Victor !

 

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 00:00

Mon cher Victor,

Aujourd'hui, un article un peu particulier. Ahh !! Tout d'abord, dis moi : qui est cette charmante jeune femme sur la photo ? Je n'en sais strictement rien, et tu devrais peu t'en soucier, mon Victor ! Petit coquinou, va ! Je suis attentif à ton article, c'est tout... Alors écoute-moi un petit peu, cela changera ! Tu es d'une mauvaise foi terrible... C'est que je n'aime pas quand tu te comportes comme le commun des mortels ! Allez, excuse-moi... Et viens-en au fait !

Précisons d'abord - pour les distraits qui n'ont pas remarqué la photo en haut à gauche de l'écran - que la blonde de cet article, là, à son ordinateur, lascivement allongée, féminine jusqu'au bout de ses talons aiguilles, ce n'est pas moi. Eh non, messieurs ! Je suis légèrement moins... apprêtée ! Et de toute façon, là n'était pas le sujet de mon article. J'ai évoqué précedemment avec toi, mon Victor, ma décision de "lever le pied" en ce qui concerne mon existence sur la blogosphère. Eh bien figure-toi que je ne peux m'empêcher de faire un tour régulièrement sur mon administrateur, le coeur battant, en me disant que j'aurais peut être des commentaires de mes lecteurs préférés ! Il semblerait que je sois atteinte de la fièvre blogueuse. La fièvre blogueuse ?

La fièvre blogueuse atteint  tous les nouveaux accros de la blogosphère, qui sont encore tout émerveillés des prouesses de la technologie : mettre un sondage sur son site, afficher ou non des commentaires, insérer des photographies... Etre très fiere de soi quand on visualise son aperçu, alors qu'au fond, on a juste écrit quelques lignes ! C'est moi, tout ça, vois-tu, mon Victor !

J'aime tellement écrire. Je ne suis plus que fébrilité quand je rédige un article. Tout se bouscule dans mon esprit. Mes doigts ne courent jamais assez vite sur les touches. Je suis dans un état second. Ou je reste à ne rien écrire, à contempler tout autour de moi. Le temps suspend son vol. Je ne réfléchis même pas. C'est comme si je me laissais... imprégner. Par quoi ? Je ne sais pas. Par l'atmosphère. L'inspiration. Et ne pas savoir entretient ma fascination pour l'écriture.

A la moindre petite chose quotidienne qui me semble interessante, je me dis : "tiens, il faut que je le note, j'ai bien envie d'en parler sur mon blog.". Certains commentaires m'interpellent, me font réfléchir. Me donnent de nouvelles idées. J'ai l'impression que chaque blog est en interaction avec les autres. Qu'ils sont des satellites gravitant autour de la même étoile. Ca me fascine... J'étais pourtant assez méfiante vis à vis des blogs. Cette façon parfois indécente qu'ont les gens de raconter leurs vies, ce côté voyeur qu'on a tous plus ou moins... Et puis je me suis aperçue, grâce au blog de mon amie Camille, que bloguer, c'est entrer dans un monde parallèle. Où l'on est libre de manipuler la réalité. Et j'aime cette idée de manipulation.

J'ai commencé à m'imaginer en grande conversation avec toi, mon Victor. Et il me semble aujourd'hui, que je te connais mieux. Je sursaute, en cours d'histoire-géographie, quand notre formateur évoque les "pamphlets républicains de Victor Hugo au XIXème siècle". Je me surprends à penser : "Mais il parle de mon Totor, là !" Et j'ai presque envie de lever la main pour faire remarquer que je le connais, moi, Victor, et intimement, s'il-vous-plaît ! C'est peut être ça, aussi, la fièvre blogueuse. Discuter avec quelqu'un, blogueur réel ou personnage illustre. J'aime vraiment parler avec toi, tu sais, Victor... Moi qui suis du genre torturé, à me poser des questions sur tout (et parfois sur n'importe quoi, il faut bien le dire), tu m'apaises. Tu me fais du bien. Bien sûr, on m'a souvent dit : "tu n'es pas un peu folle, de parler avec Victor Hugo ?". Si. Je suis peut être folle. L'effet de la fièvre blogueuse sans aucun doute. Mais si cela peut me permettre de me sentir mieux, d'écrire régulièrement (j'avais perdu un peu la main ces derniers temps...), d'entretenir mes vieux rêves de livres et de publication, alors j'espère qu'il n'existera jamais de vaccin contre cette drôle de fièvre...

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